George Teophilus Walker (1922–2018) est né à Washington (D.C.) le 27 juin 1922 de parents d’origine antillaise et américaine.
Walker bouleversa les conventions tout au long de sa carrière : il fut le premier instrumentiste afro-américain à présenter un récital au Town Hall de New York (des débuts qualifiés de « notables » par le New York Times); à se produire avec l’Orchestre de Philadelphie en 1945; à être représenté par une agence artistique majeure (the National Concert Artists) en 1950; à obtenir, en 1956, un doctorat de l’École de musique Eastman (il y obtint également un diplôme d’artiste de piano); à remporter le prestigieux prix Pulitzer en musique pour Lilacs (1996); et à voir ses œuvres interprétées au Festival Cabrillo (2011).
Walker a composé plus de 90 œuvres pour orchestre, ensembles de chambre, piano, cordes, voix, orgue, clarinette, guitare, cuivres, vents et chœur. Elles ont été interprétées par pratiquement tous les orchestres les plus importants des États-Unis ainsi que par plusieurs ensembles du Royaume-Uni et d’ailleurs. Intitulé « Lyric for Strings », le deuxième mouvement de son Quatuor à cordes no 1 (1946) est aujourd’hui l’une des pièces symphoniques d’un compositeur américain les plus fréquemment jouées dans les salles de concert.
Intronisé au Panthéon de la musique classique à Washington en 2003, George Walker reçut également un prix du Conseil national des femmes noires américaines et de l’École des arts Newark en 2011.
« Ce compositeur est enfin reconnu à sa juste valeur » Zubin Mehta, chef d’orchestre (Star Ledger, 14 avril 1996)