«Revenir à zéro, retrouver le cercle, le tout, ce qui nous lie et nous (r)attache les uns aux autres.» Mani Soleymanlou
Après avoir signé des pièces jouant avec les chiffres de 1 à 9 et traitant de multiples facettes identitaires, Mani Soleymanlou revient à zéro, au grand vide. En replongeant dans ses carnets de notes, il tente de remonter à l’origine de lui-même et de puiser aux sources de son travail de création.
À la suite d’Un, Deux, Trois, Ils étaient quatre, Cinq à sept, 8 et Neuf [titre provisoire], Mani Soleymanlou tente de revenir au souffle qui l’a amené à fonder sa compagnie et à prendre la parole. Et si cette jeune fille n’avait pas été tuée en pleine rue à Téhéran ? Et s’il n’avait pas décidé de se lancer dans le théâtre ? Et si ? Cherchant ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise, le créateur utilise le zéro comme point central de sa réflexion.
Né en Iran à l’aube de la révolution islamique, Mani Soleymanlou a fondé la compagnie Orange Noyée à Montréal pour faire du théâtre qui se veut engageant avant même d’être engagé. Abordant avec acuité et autodérision l’exil, la fuite, l’identité, le genre et la communauté, ses productions placent les interprètes au cœur du processus créatif.
Cette représentation est rendue possible grâce au soutien de Mohammad et Najla Al Zaibak (Fondation Bay Tree).