Comme on n’a plus de place où aller, on n’a pas le choix que de l’inventer, la créer nous-mêmes.
Dans une petite ville tranquille, et plus encore depuis qu’un incendie a ravagé le cinéma du coin, c’est au pied du seul mur resté debout que Sarah retrouve son amie Adèle. Chaque jour pareil à hier. Le temps se sauve et rien ne change. Mais plus question d’attendre : celle qui se sentait jusque-là invisible aux yeux du monde, oubliant presque ce que c’est d’exister, se met en branle et ébranle son ordinaire.
Au milieu de nombreux déjà vu et de quelques jamais vu s’érige un univers parallèle. Il s’agira dès lors pour Sarah d’envisager la vie d’un autre œil. La rencontre de Simon, de même que ses nombreuses errances, alors qu’elle arpente les rues munie d’un appareil photo, vont l’y amener.
C’est le portrait d’une certaine jeunesse que fait Gilles Poulin-Denis. L’auteur parvient à capturer un esprit, un humour, une atmosphère, et à les traduire de manière personnelle.
MARCHE LA VILLE : CONCOURS PHOTO
Avec ton appareil photo ou ton téléphone, braque l’objectif sur un coin de ta ville,
un bout de ton monde.
• La ruelle derrière chez toi déserte au petit matin ;
• Un squatepark la nuit ;
• Un graffiti aperçu un jour en marchant ;
• Un sentier en pleine forêt ;
• Etc.
Repère un lieu que tu aimes, qui t’inspires, et fais-le voir à travers ton regard.
Dévoile-le comme on ne l’a jamais vu. Envoie ta « prise » avant le 10 mars 2014
Pour nous faire parvenir ta photo, publie-la sur twitter ou sur la page Facebook du Théâtre français en ajoutant le mot-clic #statuquotf ou envoyez-les à francois.demers@cna-nac.ca
Les photos sélectionnées composeront un étonnant diaporama montré à l’issue de chaque représentation de STATU QUO, du 26 au 29 mars 2014.
« J’ai marché des milliers de fois dans ces rues-là, mais là, c’était différent.
Je les avais jamais vues comme ça avant. Les rues vides, c’était comme marcher dans un décor de film. J’étais comme une touriste chez nous. »
Sarah, dans STATU QUO