L’artiste-enseignant pour Arts Vivants, Omari Newton, anime des ateliers sur le slam et les arts de la scène, ainsi que diverses présentations sur des questions de justice sociale.
Né à Montréal, Omari Newton est un acteur professionnel primé, un auteur, un metteur en scène et un formateur à la Vancouver Film School.
Il a accepté de partager avec nous ses réflexions sur l’art, sa carrière et le développement de la créativité chez les enfants et les jeunes.
Comment avez-vous commencé à faire du théâtre?
J’ai commencé à faire de l’improvisation à l’école primaire Greendale, puis j’ai suivi des cours d’art dramatique à l’école secondaire Beaconsfield, dans l’ouest de l’île de Montréal. Là-bas, j’ai eu une merveilleuse enseignante d’art dramatique, la regrettée Linda Mckenty, qui m’a transmis l’amour du théâtre. Elle m’a encouragé à auditionner pour la pièce de théâtre de l’école, puis m’a confié l’un des rôles principaux, Bénédict, dans Beaucoup de bruit pour rien, de William Shakespeare.
Qu’est-ce qui vous a incité à choisir une carrière au théâtre et à l’écran?
Pendant une représentation en matinée de ma toute première pièce, j’ai été repéré par un agent qui regardait le spectacle par hasard. J’avais 16 ans et, depuis, je travaille comme acteur professionnel.
En tant qu’artiste-enseignant, qu’avez-vous constaté chez les enfants et les jeunes lors des ateliers d’Arts Vivants?
C’est tellement gratifiant de voir la joie et l’excitation que ressentent les élèves qui participent aux ateliers quand ils se permettent d’explorer leur créativité. L’art a le pouvoir de nous stimuler et de nous inspirer comme peu de choses peuvent le faire.
Comment les arts nourrissent-ils la créativité des enfants et des jeunes?
L’art permet aux personnes de tout âge de sortir d’elles-mêmes et d’explorer le monde à travers le regard des autres. L’art incite les jeunes à jouer, à créer et à faire appel à leur imagination.