Aaron Copland
(1900–1990)
Aaron Copland is considered to be one of the 20th century’s most enduringly successful of American composers. His substantial compositional catalogue is comprised of music for the stage (ballet, opera, and incidental music), screen (two documentaries and six films), radio, orchestra, choir, chamber ensemble, solo piano, and voice and piano. His musical style is considered distinctively American, bearing the influences of popular music, jazz, and folk music from Anglo-, African-, and Latin-American as well as Jewish sources. The works audiences find most appealing contain music of restrained emotional directness, often evoking a pastoral American ideal. Copland was also active as a pianist, conductor, and a prolific writer on music, including two notable music appreciation texts, What to Listen for in Music and Our New Music. An important mentor to several generations of composers, he was instrumental in the development of 20th-century art music in the Americas.
Born on November 14, 1900, in Brooklyn, New York, Copland had formal piano lessons from age 13, and studied theory and composition through private instruction from Rubin Goldmark. Attending concerts, operas, and dance performances were also a formative part of his musical education. In 1921, he went to Paris for further studies in piano with Ricardo Viñes and composition with Nadia Boulanger, who was his most significant teacher. While there, Copland voraciously absorbed the city’s cultural offerings and frequently travelled around Europe. In 1924, by Boulanger’s arrangement, his Organ Symphony was given its American premiere by the New York Symphony Orchestra and the Boston Symphony Orchestra. Thereafter, the latter’s conductor, Serge Koussevitsky, became a notable commissioner and champion of Copland’s music.
Although he initially struggled to earn his living as a composer (critics were fickle), Copland was determined to help himself and his American colleagues. Over the next two decades, he tirelessly organized concerts; was active in New York’s League of Composers, led the American Composers Alliance, and co-founded the American Music Center; and wrote about American music in journals, newspapers, and magazines. By the late 1940s, having achieved wide popularity and critical acclaim from his patriotic pieces, ballets (especially Appalachian Spring), and film scores, Copland was regarded as America’s leading composer of his day.
In the early 1950s, Copland’s long-held socialist sympathies and activism made him the target of anti-communist smear campaigns; and he endured questioning by a Congressional subcommittee (he denied being a communist). Ultimately, his reputation was unaffected; as he continued to compose, lecture, teach, and write, he accumulated numerous honours and awards as well as major recognition abroad. Beginning in 1958, he embarked on an international conducting career, leading performances of his own works and those of other American composers for over 20 years. After 1972, he ceased to compose, and began to suffer memory lapses, eventually living with the effects of dementia. Copland died on December 2, 1990, a few weeks after his 90th birthday, in North Tarrytown, New York.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Aaron Copland
(1900-1990)
Aaron Copland est vu comme l’un des compositeurs américains du XXe siècle ayant connu le succès le plus pérenne. Son vaste répertoire de compositions comprend de la musique pour le spectacle (ballet, opéra et musique de scène), l’écran (deux documentaires et six films), la radio, les orchestres, les chœurs, les ensembles de chambre et le piano solo ou encore pour voix et piano. Son style musical typiquement américain est influencé par le jazz, la musique populaire et la musique folklorique anglaise, africaine, latino-américaine et juive. Ses œuvres les plus appréciées sont d’une grande franchise émotionnelle, évoquant souvent l’idéal pastoral américain. Copland était également un pianiste, un chef d’orchestre et un écrivain prolifique ayant pour sujet la musique; on retient notamment ses deux textes d’appréciation What to Listen for in Music et Our New Music. Mentor important pour plusieurs générations de compositeurs, il a grandement contribué au développement de la musique classique dans les Amériques du XXe siècle.
Né le 14 novembre 1900 à Brooklyn (New York), Copland prend des leçons de piano dès 13 ans et reçoit des cours particuliers de Rubin Goldmark sur la théorie de la musique et la composition. Il assiste également à des concerts, des opéras et des spectacles de danse. En 1921, il se rend à Paris pour approfondir ses connaissances – au piano avec Ricardo Viñes et à la composition avec Nadia Boulanger, dont l’enseignement sera des plus influents sur lui. Copland absorbe voracement la culture parisienne et voyage fréquemment en Europe. En 1924, grâce à Nadia Boulanger, il a droit à la première américaine de sa symphonie pour orgue avec l’Orchestre symphonique de New York et l’Orchestre symphonique de Boston, dont le chef Serge Koussevitsky deviendra plus tard un chantre de la musique de Copland qui lui commandera souvent des œuvres.
Au départ, Copland peine à vivre de ses compositions (les critiques étant capricieuses), mais il est déterminé à réussir et à venir en aide à ses collègues américains. Pendant les deux prochaines décennies, il organise concert après concert, est actif dans la League of Composers de New York, prend la tête de l’American Composers Alliance et devient cofondateur de l’American Music Center. Il écrit également sur la musique pour des publications scientifiques, des journaux et des magazines américains. Vers la fin des années 1940, ses œuvres, ses ballets (surtout Appalachian Spring) et ses musiques de film patriotiques jouissent d’une grande popularité et sont encensés par la critique. Copland est alors le plus grand compositeur américain de son époque.
Au début des années 1950, ses amitiés socialistes de longue date et son activisme font de lui la cible des campagnes de dénigrement anticommunistes. Il est d’ailleurs soumis à l’interrogatoire d’un sous-comité du Congrès (dans lequel il nie être communiste). Sa réputation en ressort finalement indemne. Il continue à composer, à donner des conférences, à enseigner et à écrire, cumulant les honneurs, les prix et même les reconnaissances prestigieuses à l’international. Début 1958, il démarre une carrière de chef d’orchestre international, dirigeant ses propres œuvres et celles d’autres compositeurs américains pendant plus de 20 ans. Après 1972, il cesse de composer, frappé de problèmes de mémoire, et finit par souffrir de démence. Il meurt le 2 décembre 1990, quelques semaines après son 90e anniversaire, à North Tarrytown (New York).
Rédigée par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.