Dernière mise à jour: 29 avril 2022
I. Sérénade. Allegretto
II. Pastorale. Andantino
III. Scherzo
Mélanie Bonis (1858-1937) a écrit Suite en trio pour flûte, violon et piano en 1899, quatre ans après être devenue une compositrice active à Paris. C’est sa première pièce pour ensemble de chambre qui ait été couronnée de succès. Elle a créé plus de 300 œuvres en tout dans de nombreux genres, dont la plupart ont été publiées sous le pseudonyme non genré de Mel Bonis. Plusieurs de ses compositions ont remporté des prix et bon nombre ont été saluées par d’autres compositeurs français, dont Camille Saint-Saëns et Gabriel Pierné.
« Mon petit trio », ainsi que Bonis surnommait affectueusement cette pièce, illustre son utilisation particulière des formes et de la tonalité traditionnelles, combinée à un sens original de l’harmonie et du rythme qui confère à ses mouvements une certaine sensualité et vitalité. La Sérénade d’ouverture est douce et tendre, avec une touche de mélancolie; la flûte introduit la mélodie en premier, tandis que les accords et arpèges du piano imitent un accompagnement de guitare. Suit un bref duo passionné entre la flûte et le violon, après quoi ce dernier reprend l’air. Fidèle à son titre, la Pastorale évoque – avec les mélodies sinueuses de la flûte et du violon sur fond de « bourdons » soutenus au piano – la langueur d’un après-midi idyllique en plein air. Le vif Scherzo nous tire de cette rêverie, les instruments de l’ensemble s’amusant à échanger des thèmes et des motifs, tour à tour étincelants et chaleureux
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Dès ses années d’études, le compositeur français Olivier Messiaen (1908-1992) a développé un profond intérêt pour l’ornithologie, et il a intégré des chants d’oiseaux dans nombre de ses œuvres. Le merle noir, composé en 1951, est la première pièce qu’il a créée à partir des chants et des cris d’une espèce particulière qu’il avait entendus dans la nature, transcrits et adaptés aux instruments. Elle lui avait été commandée comme pièce d’examen pour le Conservatoire de Paris, dans le cadre de la politique du directeur de l’époque, Claude Delvincourt, qui visait à revigorer le programme avec des œuvres modernes permettant d’éprouver la technique des étudiants et leur ouverture aux idées musicales d’avant-garde. Les subtilités et raffinements de cette œuvre en font l’une des préférées des flûtistes.
Dans Le merle noir, Messiaen a utilisé plusieurs techniques de composition rigoureuses, bien que le résultat final, à l’oreille, donne une impression de spontanéité et d’improvisation. Son ample architecture est de forme AAB, la section A étant constituée de six segments distincts. Le piano offre d’abord une introduction atmosphérique, suivie d’une cadence de flûte pour laquelle Messiaen établit des motifs mélodiques et utilise des mètres poétiques grecs afin de reproduire le chant du merle. Ici, le flûtiste doit également « cuivrer le son », une technique alors inédite, pour imiter le cri d’alarme de l’oiseau. Puis la flûte et le piano interprètent un chant combiné, en canon; une série d’octaves superposées est suivie d’accords « colorés » alternant avec de brefs silences et, finalement, d’une rafale rapide de notes comportant des trilles. Les segments sont répétés, alors que le matériau musical s’intensifie à nouveau. Pour finir, la tension est relâchée dans la section B, dans laquelle Messiaen utilise une technique dodécaphonique minutieuse dans la partie de piano, tandis que la figuration d’oiseau de la flûte est poussée aux limites de la gamme de l’instrument.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
La compositrice afro-américaine Valerie Coleman (née en 1970) est également une flûtiste renommée qui possède une expérience variée en tant que soliste et musicienne de chambre. Fondatrice et ex-membre de l’ensemble Imani Winds, elle se produit actuellement au sein du trio de compositrices-interprètes Umama Womama, aux côtés de l’altiste Nokuthula Ngwenyama et de la harpiste Hannah Lash. Ses œuvres, qui ont été interprétées par des orchestres et des ensembles de chambre de premier plan partout en Amérique du Nord, fusionnent fréquemment des éléments de la musique noire, et des thèmes tirés de son héritage et de son expérience de femme noire, avec divers aspects de la musique classique européenne. Elle s’inspire également d’autres cultures pour ses compositions, comme dans le cas de cette pièce écrite pour flûte seule.
Composée en 2011, Danza de la Mariposa est décrite comme un « poème sonore rythmique et mélodique, offrant à l’auditoire un voyage en Amérique du Sud. Inspirée par les différentes espèces de lépidoptères qui peuplent le continent, cette œuvre est pleine de couleurs riches, avec des papillons qui dansent et s’entrelacent dans des rythmes syncopés alternant tout du long avec une impression de polyrythmie en trois sur quatre. Ses sections lentes rendent hommage aux sons magnifiques et douloureux du Yaravi, un lamento péruvien. Les mélodies et le rythme évoluent, pour finir, vers l’esprit et la syncope du tango argentin de concert, et la conclusion renoue avec la sensation du Yaravi. »
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Allegro – Andantino – Allegro vivace
Albert Franz Doppler (1821-1883) est l’un des grands flûtistes du XIXe siècle. Né à Lemberg (aujourd’hui Lviv, en Ukraine), il œuvre comme flûte solo au sein de l’orchestre du Théâtre allemand à Budapest et du Théâtre national hongrois, et plus tard, à titre de premier chef du ballet de l’Opéra de Vienne. Comme compositeur, il connaît un succès conséquent avec ses musiques de scène, achevant six opéras (cinq en hongrois, un en allemand), ainsi que quinze ballets qui sont extrêmement populaires. En plus de ces activités, il entreprend des tournées de concerts avec son frère cadet Karl (1825-1900), également flûtiste, compositeur et chef d’orchestre. Les programmes des concerts auxquels ils participent tous deux comportent souvent des œuvres qu’ils ont créées ensemble, mettant en relief leur maîtrise de l’instrument – en termes de sonorité, d’expression et de virtuosité – de même que leur jeu d’ensemble, pour lequel ils sont devenus célèbres.
À l’époque de Doppler, il était assez courant que les compositeurs reprennent des thèmes d’opéras populaires pour créer des pièces virtuoses – c’est-à-dire des paraphrases – à partir de ces airs. L’œuvre qui figure au présent programme utilise des thèmes du Singspiele (opéra-comique) de Franz Schubert « Les conjurés » (également connu sous le nom de Der hausliche Krieg, ou « La guerre domestique »); bien qu’il n’ait été joué qu’en privé du vivant du compositeur, il a connu un succès posthume dans les années 1860. Doppler a sans doute été inspiré par ses mélodies attrayantes et a probablement trouvé que l’intrigue comique de l’opéra, mettant en scène des époux qui s’affrontent, constituait un contexte amusant pour une pièce pour deux flûtes et accompagnement de piano. La Paraphrase de concert s’articule en trois sections principales. Dans la première, les deux flûtes exposent directement l’un des airs de l’opéra. Elle est suivie d’une section médiane plus lente; ici, les deux flûtes échangent des motifs fleuris tirés d’une autre mélodie, comme dans une conversation, alternant avec des moments de rapprochement. La section finale est très dramatique et comporte une cadence pour les deux flûtes, après quoi la pièce s’achève dans la bonne humeur.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
La compositrice américaine Elizabeth Brown (née en 1953) joue de la flûte, du shakuhachi (un type japonais et chinois ancien de flûte en bambou) et du thérémine. Ses œuvres ont été jouées dans le monde entier – en Asie, en Europe, en Australie, en Amérique du Sud et en Afrique du Sud. La pratique du shakuhachi et l’étude de la musique associée à cet instrument ont considérablement influencé son propre langage musical, nombre de ses compositions combinant les sensibilités orientale et occidentale. En plus d’écrire de la musique pour des instruments classiques européens, elle compose beaucoup pour des instruments traditionnels japonais.
Sa musique de chambre est façonnée tout particulièrement par ses expériences avec le groupe singulier d’instruments dont elle joue, dont les caractéristiques distinctives donnent souvent à ces pièces une qualité « lumineuse, onirique et hallucinatoire ». Achevée en janvier 1999 dans le cadre d’une résidence à la MacDowell Colony, Liguria incarne assurément cette esthétique. La compositrice décrit elle-même la pièce en ces termes :
« Liguria a été commandée par la Fromm Foundation pour le New York New Music Ensemble (NYNME), qui l’a créée le 18 mai 1999 au Hunter College de New York. La musique, faites des couches superposées, des échos et des ombres de quelques thèmes dans un univers sonore résonnant et pulsé, reflète une certaine mélancolie lyrique que j’ai ressentie lors d’une résidence en Italie en 1998. En surplomb du centre d’études des arts et humanités de Ligurie, des allées étroites et escarpées serpentaient à travers d’anciennes oliveraies, ainsi qu’entre des maisons murées et de petites fermes, avec la Méditerranée qui s’étendait en contrebas. Dans la ville voisine de Gênes, des siècles d’histoire se révélaient à travers les couches de décrépitude accumulées dans le vieux quartier ombreux. Même la nourriture et le vin offraient des saveurs d’une richesse immémoriale, et j’avais constamment l’impression de reculer dans le temps. »
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
I. Poco allegretto
II. Adagio
III. Andante – Allegretto scherzando
Bohuslav Martinů (1890-1959) est l’un des plus importants compositeurs tchèques du XXe siècle. Sa musique présente un style distinctif singulier, caractérisé par ses harmonies colorées et ses rythmes dynamiques, auquel viennent se greffer des éléments empruntés au jazz et à la musique ancienne. En 1940, Martinů fuit Paris peu avant que les nazis n’envahissent la ville et, en passant par le Portugal, trouve refuge aux États-Unis, où il vivra pendant près de dix ans. Pendant les années de guerre, il séjourne principalement à New York; en 1942, Serge Koussevitsky, chef de l’Orchestre symphonique de Boston, lui commande sa première grande œuvre américaine : sa Première symphonie. Avec l’aide de Koussevitsky, il obtient également un poste de professeur de composition au centre Tanglewood à Lenox, dans le Massachusetts, et c’est au cours de l’été 1944, alors qu’il se trouve en Nouvelle-Angleterre, que le compositeur écrit ce trio pour flûte, violoncelle et piano.
Le compositeur et critique américain Virgil Thomson adorait ce Trio, qu’il qualifiait de « bijou de sonorité brillante et de sentiment joyeux. C’est irréprochable sur le plan tonal, ça sonne bien, ça flatte les sens, c’est clairement l’œuvre d’un brillant joaillier, et ça ne ressemble à aucune autre musique. » Il s’agit, en effet, d’une œuvre finement travaillée, aux textures transparentes et aux thèmes attrayants, composée de deux mouvements extérieurs vifs qui encadrent un centre méditatif. L’Allegretto, ensoleillé et insouciant, s’ouvre sur une mélodie vive de la flûte, avec des trilles qui évoquent des chants d’oiseaux. Une série d’autres mélodies attrayantes sont présentées et développées dans le dialogue des instruments, empreintes des syncopes caractéristiques de Martinů. Le deuxième mouvement présente une qualité contemplative, avec des motifs lyriques et expressifs sur lesquels rêvent les instruments. Par moments, la musique s’intensifie jusqu’à exprimer un désir passionné. Un solo de flûte songeur, d’humeur pastorale, introduit le finale, qui se lance ensuite dans l’énergique Allegretto scherzando (écoutez bien les rythmes de jazz). Un épisode central éloquent, d’une délicatesse saisissante et aux riches harmonies, offre un répit avant que l’agitation ne reprenne, avec une vigueur renouvelée, pour amener la pièce à sa réjouissante conclusion.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Saluée par la critique pour un son, un impeccable phrasé et un art musical consommé qui se distinguent par leur beauté, leur clarté et leur fluidité, Joanna G’froerer poursuit une brillante carrière de musicienne d’orchestre, chambriste, soliste et pédagogue. Devenue flûte solo de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en 1992, à l’âge de 20 ans, elle est l’une des plus jeunes instrumentistes qu’ait recrutées l’ensemble.
Née à Vancouver dans une famille de musiciennes et musiciens professionnels, elle a étudié la flûte dans cette ville auprès de Kathleen Rudolph, et a eu pour maître Timothy Hutchins à l’Université McGill, obtenant une licence en musique en 1993. Sa formation orchestrale comprend également le Camp artistique d’Interlochen et l’Orchestre national des jeunes du Canada.
Joanna se produit régulièrement avec l’Orchestre du CNA, avec qui on a pu l’entendre comme soliste dans plus d’une trentaine de programmes depuis 1992. Elle a aussi joué des concertos avec plusieurs des autres grands ensembles du Canada, dont les orchestres symphoniques de Vancouver, de Victoria et de Québec. Elle a déjà remporté le Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal.
Au nombre de ses enregistrements, notons un album de quatuors avec flûte de Mozart avec Pinchas Zukerman, Martin Beaver et Amanda Forsyth, paru sous étiquette SRC et sacré meilleur album canadien de musique de chambre par le magazine Opus en 2002; un enregistrement du concerto pour flûte et de la Fantaisie pour un gentilhomme de Rodrigo avec l’Orchestre symphonique de la principauté des Asturies sous la direction de Maximiano Valdes pour Naxos, « interprété de manière exquise par la virtuose canadienne Joanna G’froerer » (Anthony Holden, The Observer); également chez Naxos, un album de musique pour instruments à vent de Saint-Saëns, choix des éditeurs du magazine Gramophone en 2011; et un nouvel enregistrement du Concerto brandebourgeois no 2 de Bach avec Jens Lindemann, James Ehnes, Jon Kimura Parker et Charles Hamman, finaliste pour un prix JUNO en 2021.
On a pu voir Joanna lors de festivals de musique de chambre à Montréal, Toronto, Vancouver et Ottawa ainsi qu’au Festival Scotia d’Halifax, au Festival de Campos do Jordão au Brésil et au Festival Affinis au Japon. Membre du quintette à vent de l’Orchestre du CNA, elle forme également le duo G’froerer-Gott avec la harpiste Michelle Gott.
Cofondatrice du festival Classical Unbound du comté de Prince Edward, elle en a été la codirectrice artistique pendant ses trois premières saisons.
À titre de pédagogue, Joanna a enseigné la flûte à l’Institut estival de musique du CNA, au Domaine Forget et auprès de l’Orchestre national des jeunes du Canada. Elle a de plus animé des classes de maître dans des universités et conservatoires partout au Canada ainsi qu’aux États-Unis, en Europe et en Asie. Elle fait actuellement partie du corps professoral de la Faculté de musique de l’Université McGill à Montréal.
Artiste Wm. S. Haynes, elle se produit sur scène avec une flûte Haynes en or 19,5 carats comportant un mécanisme léger en argent et des têtes de 19,5 et 14 carats.
Stephanie Morin est deuxième flûte et piccolo pour l’Orchestre du CNA depuis 2020 et enseigne présentement à l’Université d’Ottawa. Elle a également été conférencière et professeure invitée pour divers programmes, dont Oacademy, Fluture Music Studio et Flute on the Edge. Chambriste passionnée, elle a participé à des concerts de musique de chambre du CNA et au Chamberfest d’Ottawa.
Avant de faire partie de l’Orchestre du Centre national des Arts, elle a été assistante flûte solo à l’Orchestre symphonique d’Edmonton et flûte solo aux orchestres symphoniques de Laval et du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle s’est aussi produite avec Les Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Montréal.
Stephanie Morin a suivi sa formation musicale à Montréal, étudiant auprès de Carolyn Christie au Collège Marianopolis, de Denis Bluteau à l’Université McGill et de Marie-Andrée Benny au Conservatoire de musique de Montréal, où elle obtenu une maîtrise en interprétation pour la flûte. Elle a remporté le Concours OSM, le Concours de musique du Canada, le Prix d’Europe et le Concours de concertos d’Orchestra Toronto.
Natif de St. John's (T.-N.-L.), Sean Rice s’est abondamment produit en Amérique du Nord et dans le monde entier. On a pu l’entendre en récital sur les ondes du réseau national de Radio-Canada/CBC et de la station radiophonique SRF, en Suisse, ainsi que dans les diffusions en direct du Festival de Lucerne (Biennale philharmonique de New York, 2016; Orchestre des anciens du festival, 2019).
Reconnu comme interprète de musique contemporaine, il a été qualifié de « protagoniste exubérant d’une grande précision technique » par le New York Times lors d’une prestation du Quintette pour clarinette et cordes de Magnus Lindberg. Il s’est notamment produit au Festival de Lucerne (2019, 2016, 2008-2010), au Chamberfest d’Ottawa, au Musée d’art moderne de New York (série Summergarden, 2007-2009), au Festival estival de musique de Toronto et au Festival de musique de Banff. Ses prestations ont été saluées par la critique dans le New York Times, l’Ottawa Citizen, Musical Toronto et Artsfile. À l’occasion d’une récente interprétation de la pièce Ayre de Golijov au Chamberfest d’Ottawa, Musical Toronto a écrit : « Les interprètes étaient excellents, en particulier Sean Rice, clarinettiste de l’OCNA, qui a livré un solo mélodramatique rivalisant avec les meilleurs efforts klezmer de Giora Feidman ».
À un âge précoce, Sean a été invité à se produire en concert en matinée avec l’Orchestre du Centre national des Arts (Tournée au Canada atlantique de 2002). On a depuis pu l’entendre comme soliste avec l’Orchestre symphonique de Québec, le Nouvel Ensemble Moderne, l’ensemble Axiom, The New Juilliard Ensemble et Symphony Nova Scotia, entre autres. Lauréat de nombreux prix, il a remporté le Concours de concerto canadien de l’Orchestre symphonique de Québec (2006). Au lendemain de ses débuts montréalais avec les Jeunesses Musicales, en 2007, on pouvait lire dans La Presse : « […] le clarinettiste canadien Sean Rice y révéla une technique impeccable, une authentique musicalité, une sonorité tour à tour éclatante et chaleureuse, et un vrai talent de chambriste. » Sean a poursuivi sa saison 2007-2008 avec une première tournée nationale en compagnie du pianiste Jean-Philippe Sylvestre dans le cadre des tournées des Jeunesses Musicales Canada. Il a depuis tourné dans les plus grandes villes des États-Unis, d’Europe, de Malaisie, du Brésil et du Japon.
À titre de pédagogue, Sean a été professeur invité à l’Université Memorial (2017-2018) et a dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa (2012-2017). Il a également été invité à animer des classes de maître dans des établissements aussi prestigieux que le Collège royal de musique, le Conservatoire central de Beijing, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. De plus, il a siégé au jury de nombreux concours, y compris le Concours national de festivals de musique de l’Association canadienne de festivals de musique. Il se joindra au corps professoral (clarinette) de l’Université d’Ottawa à l’automne 2021.
Sean a fait ses débuts de chef d’orchestre en 2012 à titre de directeur musical de l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa. À l’automne 2017, il a dirigé un ensemble formé d’instrumentistes de l’Orchestre du Centre national des Arts et lancé sa carrière de chef d’orchestre international au festival de la Société internationale de musique contemporaine de Vancouver. Il a en outre été à la tête de l’Orchestre symphonique d’Ottawa pour son concert inaugural de la saison 2021-2022, première prestation de l’ensemble depuis l’éclosion de la pandémie.
Par ailleurs, Sean est de plus en plus reconnu comme animateur d’événements et de balados de musique classique. Sous sa houlette, la série BaladOCNA du Centre national des Arts a non seulement connu beaucoup de succès, mais atteint une réputation internationale grâce à Classic FM, qui la cite au palmarès des dix meilleurs balados de musique classique dans le monde. Sean anime de plus les Sessions Wolfgang, une série de musique contemporaine qu’il a contribué à développer et organiser pour le CNA.
Diplômé de la Memorial University of Newfoundland (baccalauréat en musique), Sean a étudié auprès de Paul Bendzsa. Il a poursuivi sa formation à l’École Juilliard (maîtrise et doctorat) où il a eu pour maître Charles Neidich. Résidant actuellement à Ottawa, Sean se produit régulièrement à titre de récitaliste et de chambriste; il est deuxième clarinette/clarinette basse de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Grande défenseure de la musique contemporaine, la violoniste montréalaise Noémi Racine Gaudreault est reconnue pour la virtuosité et la sensibilité de son jeu. Elle s’est produite comme soliste avec plusieurs orchestres à travers le Canada, aux États-Unis, en France et en Turquie. En plus de sa carrière de soliste, Noémi est régulièrement invitée par des festivals de musique de chambre et de musique contemporaine. Elle a été second violon solo de l’Orchestre Métropolitain et violon solo de la SMCQ, de l’ECM et de l’Ensemble Quartango. Elle détient un Premier Prix avec Grande Distinction du Conservatoire de musique de Montréal et un Diplôme d’Artiste de l’Université McGill. Noémi vit actuellement dans la région de la Capitale Nationale. Elle est assistante violon-solo de l’Orchestre du Centre National des Arts.
Mintje van Lier (1982) est second violon solo de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada.
À l’âge de cinq ans, Mintje a commencé à étudier le violon avec Anneke Schilt-Plate et a continué avec Hans Scheepers, Joyce Tan, Mimi Zweig, Chris Duindam et Lex Korff de Gidts. En 2006, elle a obtenu son baccalauréat en musique au Conservatoire d’Amsterdam. Elle a poursuivi ses études dans la classe d’Ilan Gronich à l’Universität der Künste de Berlin, obtenant le Diplom en 2009.
De 2004 à 2006, Mintje a été membre de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne sous la direction de Bernard Haitink, Sir Colin Davis, Vladimir Ashkenazy, Paavo Järvi et Sir John Eliot Gardiner.
En 2007, Mintje a étudié à l’Académie du Royal Concertgebouw Orchestra, après laquelle elle a reçu une bourse du Fonds Bernard Haitink pour les jeunes talents. En 2008, Mintje a obtenu le poste de second violon solo assistant au sein du Netherlands Radio Chamber Filharmonic. Pendant les cinq années qui ont précédé la fermeture de cet orchestre, Mintje a eu le plaisir de jouer sous la direction des chefs d’orchestre Philippe Herreweghe et Frans Brüggen, souvent invités. Mintje travaille en free-lance avec le Royal Concertgebouw Orchestra et le Mahler Chamber Orchestra. De 2014 à 2021, Mintje a été assistante du 2e violon principal de l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas, ainsi que membre du Quatuor à cordes Jenufa.
Elle a participé au festival de Zermatt avec l’ensemble Scharoun du Berliner Philharmoniker. A Berlin, Mintje a joué avec le Solistenensemble Kaleidoskop.
Mintje joue un violon de Theo Marks (2018).
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Qualifiée de « chambriste authentique » (The Globe and Mail) qui sait créer des « moments de pure magie » (Toronto Star), la violoncelliste canadienne Rachel Mercer s’est produite comme soliste et chambriste sur cinq continents.
Lauréate du Grand Prix Vriendenkrans d’Amsterdam (2001), elle est violoncelle solo de l’Orchestre du CNA à Ottawa et codirectrice artistique de la série de concerts de musique de chambre 5 at the First à Hamilton et à Orléans, en Ontario. Elle est membre du duo Mercer-Park, du trio St. John-Mercer-Park et du quatuor Ironwood, et a été violoncelliste pour le quatuor pour piano Ensemble Made in Canada, lauréat d’un prix JUNO (2008-2020), pour le trio AYR (2010-2020) et pour le quatuor Aviv (2002-2010). Elle a donné des classes de maître en Amérique du Nord, en Afrique du Sud et en Israël ainsi que des conférences sur le jeu et les carrières en musique. Participant activement à la diffusion de la musique canadienne contemporaine, elle a commandé et joué plus de 30 compositions, dont des concertos pour violoncelle signés Steward Goodyear et Kevin Lau et des œuvres solo et de musique de chambre de Vivian Fung, Andrew Downing, Alice Ho, David Braid, Kelly-Marie Murphy, John Burge et Jocelyn Morlock.
Parmi ses récents albums de musique de chambre et d’œuvres solo, on compte Kevin Lau: Under A Veil of Stars (Leaf Music), Our Strength, Our Song (Centrediscs), John Burge: One Sail (Naxos), Alice Ho: Mascarada (Centrediscs), ainsi que les suites complètes de Bach (Pipistrelle, 2012) jouées sur le violoncelle Stradivarius Bonjour de 1696 provenant de la Banque d’instruments de musique du Conseil des arts du Canada. Rachel Mercer joue actuellement sur un violoncelle fabriqué au XVIIe siècle en Italie du Nord.
Frédéric Lacroix s’est produit en concert comme soliste, chambriste et pianiste collaborateur à travers le Canada, les États-Unis, l’Europe et l’Asie. Il a ainsi joué avec plusieurs artistes de premier plan, dont Branford Marsalis, Johannes Moser, Kathleen Battle, Alexandre Roudine et certains des plus grands noms de la musique au Canada. On peut l’entendre régulièrement sur les ondes de Radio-Canada et de CBC ainsi que sur celles de NPR aux États-Unis. Également compositeur, il a écrit pour le Chamberfest Ottawa, la Society of American Music, la Société de musique des universités canadiennes, le Chœur classique de l’Outaouais et des interprètes canadiens de renom.