Renée Fleming : Voix de la nature

Avec Alexander Shelley et l’Orchestre du CNA

2024-09-20 20:00 2024-09-20 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Renée Fleming : Voix de la nature

https://nac-cna.ca/fr/event/36124

Événement en personne

Le temps d’une soirée où la nature est à l’honneur, trois femmes artistes extraordinaires se rassemblent pour une expérience musicale commune qui transcende les limites et les barrières. Renée Fleming chante son album Voice of Nature: The Anthropocene, accompagnée de l’Orchestre du CNA. Elle présentera une nouvelle performance multimédia en direct, accompagnée d’un film original...

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Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
ven 20 septembre 2024
ven 20 septembre 2024

≈ 2 heures · Avec entracte

Dernière mise à jour: 16 septembre 2024

Bienvenue au festival SPHÈRE 2024!

Le festival SPHÈRE célèbre cette source d’inspiration artistique et intellectuelle pratiquement infinie qu’est la nature. À travers les yeux, les oreilles et les corps des artistes, dans cette ville située à la confluence de deux rivières, nous explorerons la symbiose entre notre créativité et l’environnement qui la nourrit. Nous réfléchirons à notre fragile relation avec la Terre-Mère ainsi qu’à la rencontre entre art, science et éthique, fil conducteur pour les prochains chapitres de notre histoire commune. Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous pour ce moment de découvertes multidisciplinaires et de dialogue artistique, alors qu’une vague d’artistes visionnaires de talent, toutes générations et tous genres confondus, déferlera sur le Centre national des Arts.

Bienvenue au festival SPHÈRE 2024!

Un mot de Renée Fleming

J’avais 14 ans quand est sorti le film Soleil vert (v. o. a. Soylent Green). Ce thriller d’anticipation décrit un futur dystopique où la pollution règne, les océans se meurent, les ressources sont rares et la famine fait rage. L’intrigue est campée en 2022.

Même si le film est tombé dans l’oubli, une de ses scènes a marqué les esprits. Un chercheur âgé, incapable d’aller de l’avant, a choisi de mettre fin à ses jours par suicide assisté dans une clinique gouvernementale. Pour adoucir ses derniers instants, on lui montre des images d’un monde qui n’existe plus : des fleurs et des savanes, des nuées d’oiseaux, des troupeaux d’animaux, des ciels bleus et des cours d’eau cristallins, le tout sur fond de Tchaïkovsky, Beethoven et Grieg.

Cette scène m’a à la fois fascinée et horrifiée. D’autant plus quand j’ai appris que l’acteur qui joue le chercheur, Edward G. Robinson, était en phase terminale au moment du tournage.

Des années plus tard est venue la pandémie. Après plus de deux décennies de tournées incessantes, bien souvent dans des centres culturels en milieu urbain, voilà que les projecteurs s’éteignent et que je me retrouve à la maison. Pour me réconforter, je faisais de longues marches près de chez moi. J’avais besoin de ces moments de plein air pour maintenir mon équilibre émotionnel, et cela m’a rappelé que la nature serait toujours mon refuge. En parallèle, les nouvelles sur les changements climatiques se faisaient toujours plus alarmantes : extinction d’espèces animales que nous tenions pour acquises lorsque nous étions enfants, disparition des rhinocéros blancs à l’état sauvage, canicules, incendies et inondations faisant les manchettes… J’ai pris conscience que la crise depuis si longtemps annoncée était maintenant arrivée.

J’ai pensé à toute cette tradition du chant que j’adore, lorsque les poètes et les compositeurs de l’époque romantique se plaisaient à évoquer la nature, trouvant des échos à l’expérience humaine dans l’environnement. J’ai décidé d’enregistrer certains de ces classiques et de les juxtaposer aux œuvres de compositrices et compositeurs vivants, qui s’intéressent à notre relation tourmentée avec le monde naturel.

Le résultat, produit en collaboration avec mon ami Yannick Nézet-Séguin, a été l’album Voice of Nature: The Anthropocene. J’ai été ravie lorsque l’enregistrement a remporté le Grammy du meilleur album solo vocal classique en 2023, et j’ai eu l’idée de partir en tournée avec cette musique qui dépeint la nature autant comme notre source d’inspiration que comme notre victime.

J’ai eu la chance incroyable de collaborer avec l’équipe de direction inventive et dévouée de la National Geographic Society, cet organisme international à but non lucratif qui s’est donné pour mandat d’explorer, de mettre en lumière et de protéger les merveilles de notre planète. Quel plaisir de travailler avec cette institution emblématique unanimement respectée! Toute ma gratitude à Michael Ulica, président et directeur de l’exploitation, à Jill Tiefenthaler, cheffe de la direction, et à Sam Deleon, producteur et monteur, dont l’expertise et la vision ont joué un rôle clé dans la création de la vidéo que vous verrez en deuxième partie de programme.

Heureusement, contrairement à ce qu’on voyait dans la scène qui m’a tant bouleversée plus jeune, les merveilles naturelles montrées dans ce film existent toujours. En mariant la musique à ces magnifiques images, j’espère contribuer un tant soit peu à raviver votre amour de la nature et à vous pousser à faire de votre mieux pour protéger notre planète.

Cordialement,

MERCI À NOS PARTNENAIRES 

Nous remercions nos donateurs visionnaires Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont. pour leur généreux soutien à SPHERE.

Programme

Orchestre du Centre national des Arts
Alexander Shelley, chef d’orchestre
Mahani Teave, piano
Kala Ramnath, violon hindoustani
Renée Fleming, soprano

MANUEL DE FALLA Noches en los jardines de España (Nuits dans les jardins d’Espagne) (23 minutes)

I. En el Generalife (Au Généralife)
II. Danza lejaña (Danse lointaine)
III. En los jardines de la Sierra de Córdoba (Dans les jardins de la sierra de Cordoue)

REENA ESMAIL & KALA RAMNATH Concerto pour violon hindoustani (25 minutes)

I. Aakash (Espace)
II. Vayu (Air)
III. Agni (Feu)
IV. Jal (Eau)
V. Prithvi (Terre)
Postlude : Rédemption

ENTRACTE

JACKSON BROWNE “Before the Deluge” (enregistrement)
Arrangement : CAROLINE SHAW
avec RHIANNON GIDDENS, ALISON KRAUSS, RENÉE FLEMING
et YANNICK NÉZET-SÉGUIN, piano

RENÉE FLEMING : VOIX DE LA NATURE : L’ANTHROPOCENE

Les pièces suivantes seront accompagnées de la projection d’un film fourni par National Geographic.​ Le public est prié d’attendre la fin du récital de Renée Fleming pour applaudir.

HAZEL DICKENS, ALICE GERRARD Pretty Bird

GEORG FRIEDRICH HAENDEL « Care selve », tiré d’Atalanta, HWV 35

NICO MUHLY / ROBINSON MEYER, THOMAS TRAHERNE Endless Space 

JOSEPH CANTELOUBE DE MALARET « Baïlèro » (Chants de bergers), tiré de Chants d’Auvergne

MARIA SCHNEIDER / TED KOOSER « Our Finch Feeder » tiré de Winter Morning Walks 

BJÖRK All is Full of Love

HEITOR VILLA-LOBOS (orch. Abel Rocha) « Epilogo » tiré de Floresta do Amazonas (La forêt amazonienne)

HOWARD SHORE / PHILIPPA JANE BOYENS « Twilight and Shadow » tiré de Le Seigneur des anneaux : Le retour du roi

KEVIN PUTS / DORIANNE LAUX Evening

CURTIS GREEN / PEARCE GREEN Red Mountains Sometimes Cry

BURT BACHARACH / HAL DAVID What the World Needs Now Is Love

La venue de Renée Fleming est rendue possible grâce à IMG Artists (www.imgartists.com).
Les bijoux de Renée Fleming sont signés Ann Ziff pour Tamsen Z.
En savoir plus : www.reneefleming.com

Répertoire

MANUEL DE FALLA

Nuits dans les jardins d’Espagne

I. En el Generalife (Au Généralife)
II. Danza lejaña (Danse lointaine)
III. En los jardines de la Sierra de Córdoba (Dans les jardins de la sierra de Cordoue)

Manuel de Falla (1876-1946) a composé Noches en los jardines de España à une époque charnière de son évolution artistique. En 1907, frustré par les institutions musicales espagnoles, il quitte Madrid pour faire une tournée en France en tant que pianiste et chef d’orchestre d’une troupe de pantomime, et reste finalement à Paris pendant sept ans. Il y fait la connaissance de plusieurs des compositeurs les plus en vue de la musique française moderne, dont Paul Dukas, Claude Debussy et Maurice Ravel, ainsi que de personnalités espagnoles comme le compositeur Isaac Albéniz et le pianiste Ricardo Viñes. À l’heure où l’Espagne et la culture espagnole sont en vogue chez bon nombre de ces compositeurs, l’expérience se révélera transformatrice pour le langage musical et les visées artistiques de Falla. Les impressions musicales que Debussy a ramenées de Grenade, notamment, auront une incidence majeure sur la construction de la musique andalouse de Falla, que le compositeur espagnol, encouragé par Albéniz et Viñes, mettra en pratique dans Noches.

En 1909, Falla commence à composer une série de « nocturnos » pour piano, dont trois feront partie des Noches. Accaparé par d’autres projets (notamment la révision et la mise en scène de son opéra La vida breve), il travaille par intermittence sur l’œuvre, qu’il achèvera finalement en 1915, après être rentré en Espagne au début de la Première Guerre mondiale. Les Noches sont créées le 9 avril 1916 par l’orchestre du Teatro Real de Madrid dirigé par Enrique Arbós, avec le pianiste José Cubiles de Cadix comme soliste. La pièce est bientôt reprise par d’autres interprètes, dont Viñes, à qui Falla a dédié l’œuvre, et jouée dans d’autres villes.

Falla décrit la pièce dans son sous-titre, « Impresiones sinfónicas para piano y orquesta » (Impressions symphoniques pour piano et orchestre), faisant écho à l’influence de Debussy sur sa palette orchestrale chatoyante et son utilisation abstraite de sources folkloriques espagnoles. Comme le décrit Falla dans sa note de programme pour la première :

L’élément thématique de cette œuvre est basé [...] sur les rythmes, les modalités, les cadences et les facteurs ornementaux qui caractérisent les chants folkloriques andalous, mais qui sont rarement utilisés dans leur forme originale; et l’orchestration est souvent marquée par certains effets propres aux instruments folkloriques.

Le troisième mouvement, par exemple, comme l’a souligné le musicologue Michael Christoforidis, incorpore un zorongo, une mélodie étroitement associée à l’Andalousie et à la danse gitane. (Falla l’a peut-être puisée dans son exemplaire de Ecos de España [« Échos d’Espagne »] de José Inzenga, un recueil de chansons et de danses populaires espagnoles.) En effet, comme le note le spécialiste, on peut affirmer que « les variantes et fragments mélodiques du zorongo infusent une grande partie du matériau mélodique des Noches, y compris le thème oscillant [qui ouvre le premier mouvement, initialement présenté à la harpe et à l’alto joué en trémolo]. »

Dans sa note de programme, Falla explique qu’avec Noches, il a voulu « évoquer des lieux, des sensations et des sentiments ». Mais surtout, explique-t-il, « la musique des nocturnes ne cherche pas à être descriptive, mais simplement expressive, et quelque chose de plus que les échos des fiestas et des danses a inspiré ces évocations musicales, dans lesquelles la douleur et le mystère jouent également un rôle ». En ce qui a trait au contenu émotionnel de la pièce, il s’est inspiré de diverses sources : Jardins d’Espanya (« Jardins d’Espagne ») du peintre catalan Santiago Rusiñol, Granada: Guía emocional (« Grenade : guide émotionnel ») de Gregorio Martínez Sierra, et les écrits du poète nicaraguayen Rubén Darío, entre autres. Les spécialistes ont fait ressortir, depuis, des parallèles entre certaines de ces sources et la musique des Noches. Selon Michael Christoforidis, le paroxysme atteint vers la fin du premier mouvement correspond à la fin d’un chapitre du livre de Martínez Sierra également intitulé « En el Generalife », faisant référence aux jardins du palais de l’Alhambra, dans lequel il « décrit longuement la sensation saisissante de l’intense teinte dorée que prennent soudainement les cyprès au crépuscule avant de s’éteindre dans la lumière bleue de la tombée du jour », suscitant « des sentiments irrésistibles de nostalgie et de désir inassouvi. »

« Danza lejaña », en revanche, est liée aux « Martyrs » de Compiègne (Falla a été étroitement lié à l’ordre des Carmélites pendant toute sa vie), d’après une référence dans un manuscrit de Gerardo Diego contenant des notes sur la genèse des Noches. Ce mouvement se « résout » directement dans le troisième. Selon l’historienne de la musique espagnole Ann Livermore, le nocturne final est lié au troisième des trois « Nocturnes » de Darío dans sa série Poema del Otoño de 1910, dans lequel on entend « une densité de douleur étouffée d’où s’élèvent des soupirs de chagrin face à la proximité de la mort, à la conscience des occasions perdues… »

Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

REENA ESMAIL & KALA RAMNATH

Concerto pour violon hindoustani

I. Aakash (Espace)
II. Vayu (Air)
III. Agni (Feu)
IV. Jal (Eau)
V. Prithvi (Terre)
Postlude : Rédemption

La compositrice indo-américaine Reena Esmail (née en 1983) navigue entre les univers de la musique classique indienne et occidentale, et rapproche les communautés en créant des espaces musicaux équitables. Elle se partage également entre la musique orchestrale, de chambre et chorale. Le Los Angeles Master Chorale, l’Orchestre symphonique de Seattle, l’Orchestre symphonique de Baltimore et le Kronos Quartet, entre autres, lui ont commandé des œuvres, et sa musique apparaît sur plusieurs albums nommés aux prix Grammy, dont The Singing Guitar de Conspirare, BRUITS d’Imani Winds et Healing Modes de Brooklyn Rider.

Artiste en résidence de la famille Swan auprès du Los Angeles Master Chorale pour la période de 2020 à 2025, elle a aussi été compositrice en résidence de l’Orchestre symphonique de Seattle en 2020-2021. Elle a fait des résidences au Centre de musique Tanglewood (co-commissaire, 2023) et au Festival de Spoleto (compositrice résidente de musique de chambre, 2024). Elle a également reçu des prix et des bourses de United States Artists, de la S&R Foundation, de l’American Academy of Arts and Letters et du Kennedy Center. Elle est diplômée en composition de Juilliard (baccalauréat en musique, 2005) et de la Yale School of Music (maîtrise en musique, 2011; maîtrise en art musical, 2014, doctorat en musique, 2018). Elle œuvre actuellement comme directrice artistique de Shastra, une organisation à but non lucratif qui promeut le dialogue interculturel entre les traditions musicales de l’Inde et de l’Occident.

Composé en 2022, son Concerto pour violon hindoustani lui a été commandé par l’Orchestre symphonique de Seattle pour le 14e concert annuel Celebrate Asia. La compositrice décrit sa pièce en ces termes :

Ce concerto pour violon explore l’antique notion des cinq éléments – l’espace, l’air, le feu, l’eau et la terre – à travers le prisme moderne du changement climatique. Chacun de ces éléments peut être d’une beauté unique et inspirante lorsqu’ils sont en équilibre les uns avec les autres, et pourtant, lorsqu’ils sont déséquilibrés, ils peuvent causer une destruction sans limites. Cette œuvre est une célébration de l’incroyable écosystème que nous habitons, un regard sévère sur la destruction de cet habitat, une prière d’expiation et l’espoir d’une réhabilitation. Les problèmes qui affectent notre monde naturel sont si vastes qu’ils transcendent les pays et les cultures. Nous espérons que cette œuvre nous réunira et nous permettra de mener ces discussions difficiles dans un climat de respect et de compréhension réciproques.

Pour ce concerto, Reena Esmail a collaboré avec l’éminente violoniste classique indienne Kala Ramnath. Comme elle l’a expliqué à Thomas May dans un entretien accordé au Seattle Times (18 mars 2022), le violon hindoustani est « essentiellement le même instrument physique, avec un archet », que son homologue occidental. Toutefois, « les cordes sont accordées beaucoup plus bas, il y a donc un peu moins de tension, et l’instrument résonne complètement différemment; il est également équipé d’un micro. Vous verrez Kala en jouer en position assise sur le sol, tenant la volute du violon sur son genou. »

L’artiste signale que pendant le processus de composition, elle et Kala Ramnath ont « chacune apporté son propre corpus de connaissances pour créer quelque chose qui va plus loin que ce que chacune de nous aurait pu concevoir seule. C’est Kala qui m’a d’abord présenté l’idée de cette œuvre, et ce sont ses mélodies, avec leurs raag et taal uniques, et leurs vifs échanges rythmiques, qui forment l’épine dorsale de ce concerto. J’ai étendu ces mélodies à l’orchestre, en entourant Kala, créant ainsi une œuvre qui permet aux musiques des deux cultures de se rencontrer et d’entrer chacune dans le monde expressif de l’autre. »

Notice biographique et note de programme compilées et mises en forme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

Artistes

  • Chef d’orchestre Alexander Shelley
  • Soprano Renée Fleming
  • Piano Mahani Teave
  • Violon hindoustani Kala Ramnath
  • Avec Orchestre du CNA

Orchestre du CNA

Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
**Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Marjolaine Lambert
Jeremy Mastrangelo
Carissa Klopoushak
Jeffrey Dyrda
Manuela Milani
*Oleg Chelpanov
*Martine Dubé
*Erica Miller
*Renée London
*Heather Schnarr
*Sarah Williams

Seconds violons
Emily Kruspe (solo)
Emily Westell
Frédéric Moisan
Leah Roseman
Jessy Kim
Mark Friedman
Edvard Skerjanc
Karoly Sziladi
**Winston Webber
*Andrea Armijo Fortin
*Sara Mastrangelo
*Marc Djokic

Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
David Thies-Thompson
Paul Casey
**Tovin Allers
*Sonya Probst
*Brenna Hardy-Kavanagh

Violoncelles
**Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
*Karen Kang
*Desiree Abbey
*Daniel Parker

Contrebasses
Sam Loeck (solo)
Max Cardilli (assistant solo)
**Marjolaine Fournier
**Vincent Gendron
*Doug Ohashi
*Paul Mach
*Talia Hatcher

Flûtes
Joanna G’froerer (solo)
Stephanie Morin
*Christian Paquette

Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
*Lucian Avalon

Cor anglais
Anna Petersen

Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
*Shauna Barker

Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
*Carmelle Préfontaine

Cors
*Nicholas Hartman (solo invité)
Julie Fauteux (solo associée)
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
*Olivier Brisson

Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
*Amy Horvey

Trombones
*Harry Gonzalez (solo invité)
*Nate Fanning

Trombone basse
Zachary Bond

Tubas
Chris Lee (solo)

Timbales
*Charles Lampert (solo invité)

Percussions
Jonathan Wade
Andrew Johnson
*Andrew Harris

Harpe
*Angela Schwarzkopf (solo invitée)

Claviers
*Olga Gross

Basse rythmique
*John Geggie

Saxophone
*Mike Tremblay

Guitare
*Pascal Richard

Musicothécaire principale
Nancy Elbeck

Musicothécaire adjoint
Corey Rempel

Cheffe du personnel
Meiko Lydall

Cheffe adjointe du personnel
Ruth Rodriguez Rivera

Coordonnatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon

Régisseuse
Tobi Hunt McCoy

* Instrumentistes surnuméraires
** En congé

Remerciements

La Fondation du Centre national des Arts remercie le Groupe Mark Motors, voiture officielle de l’Orchestre du CNA, et Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont. Le poste de directeur musical de l’Orchestre du CNA bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LLD (hc). 

Alliance internationale des employés de scène et de théâtre