≈ 1 heure 30 minutes · Sans entracte
Dernière mise à jour: 17 septembre 2024
Le festival SPHÈRE célèbre cette source d’inspiration artistique et intellectuelle pratiquement infinie qu’est la nature. À travers les yeux, les oreilles et les corps des artistes, dans cette ville située à la confluence de deux rivières, nous explorerons la symbiose entre notre créativité et l’environnement qui la nourrit. Nous réfléchirons à notre fragile relation avec la Terre-Mère ainsi qu’à la rencontre entre art, science et éthique, fil conducteur pour les prochains chapitres de notre histoire commune. Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous pour ce moment de découvertes multidisciplinaires et de dialogue artistique, alors qu’une vague d’artistes visionnaires de talent, toutes générations et tous genres confondus, déferlera sur le Centre national des Arts.
Bienvenue au festival SPHÈRE 2024!
Nous remercions nos donateurs visionnaires Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont. pour leur généreux soutien à SPHÈRE.
Une création de Christine Beaulieu
Une co-production de l’Orchestre du CNA, du Théâtre français du CNA, du Théâtre autochtone du CNA et de Champ gauche
Orchestre du Centre national des Arts
Alexander Shelley, chef d’orchestre
BEDŘICH SMETANA « Vltava » (La Moldau), no 2, extr. de Má vlast (Ma patrie)
IAN CUSSON In Winter
Elisabeth St-Gelais, soprano
Capital Chamber Choir
COREY PAYETTE Guide My Way
Corey Payette, voix et tambour à main
Orch. IAN CUSSON Les saumons de la Mitis
Basé sur The Blood Alchemist Wateraga de SONNY-RAY DAY RIDER et Muskwa’s Mountain Home de JESSICA MCMANN
Christine Beaulieu, actrice
Corey Payette, voix et tambour à main
Il n’y aura pas d’entracte.
Actrice et autrice inspirée, Christine Beaulieu a su, depuis 2003, nous épater par sa polyvalence. Elle a participé à plus d’une vingtaine de pièces de théâtre et de films. Elle s’est révélée dans Le mirage de Ricardo Trogi, pour lequel elle a reçu deux nominations (Prix Écrans Canadiens et Gala du cinéma québécois) pour son rôle de Roxane.
On l’a également vue dans le rôle-titre de Nouveau-Québec de Sarah Fortin et elle décroche une nomination au gala des Iris dans la catégorie « Meilleure interprétation féminine/Rôle de soutien » pour son rôle d’Anne-Marie Boisvert dans Norbourg de Maxime Giroux. Elle a brillé dans les films Les tricheurs de Louis Godbout, 23 décembre de Myriam Bouchard et Frontières de Guy Édoin. En 2020, elle remporte le Bayard de la meilleure interprétation au Festival international du film francophone (FIFF) de Namur pour sa performance dans le court-métrage Un jour de fête. En 2023, elle revient au grand écran dans Simple comme Sylvain de Monia Chokri et tient le rôle-titre du film La fonte des glaces de François Péloquin. Le long-métrage Le cyclone de Noël, dans lequel elle incarne Isabelle Gagnon, sortira en salle le 8 novembre 2024.
Depuis 2015, elle présente sur scène son premier texte de théâtre, J’aime Hydro, pour lequel elle reçoit le prix Michel-Tremblay; le spectacle est à l’affiche au Théâtre français du CNA en novembre 2019. Elle crée en 2021 Les saumons de la Mitis, son deuxième texte qu’elle présente depuis un peu partout au Québec.
À la télé, nous l’avons vu exceller dans les séries Hubert et Fanny, Les Simone et Cérébrum. Elle a remporté un prix Gémeaux pour son rôle de Josiane dans Lâcher prise (2020). Depuis février 2021, elle est au centre de L’œil du cyclone à Radio-Canada avec son rôle d’Isabelle Gagnon, pour lequel elle a gagné deux prix Gémeaux (2021 et 2023) comme « Meilleur premier rôle féminin : comédie ».
Artiste douée et engagée, Christine Beaulieu est aussi ambassadrice des attraits touristiques de sa ville natale, Trois-Rivières, et porte-parole de la campagne nationale Roulons Électrique.
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Corey Payette est un conteur, auteur, compositeur, chanteur, joueur de tambour à main et metteur en scène œuvrant en musique, en théâtre et en cinéma. Membre de la Première Nation Mattagami, il a également des racines canadiennes-françaises et irlandaises. Connu pour ses bouleversantes créations originales d’envergure, il élargit la définition de ce que peut être une comédie musicale, introduisant le grand public à des perspectives et des récits autochtones et suscitant le dialogue pour inciter au changement. Dans ses œuvres musicales, théâtrales et cinématographiques, il se penche sur les thèmes de la colonisation, de la revitalisation des langues autochtones, de la guérison culturelle, de la réconciliation entre les peuples autochtones et allochtones et de la complexité des expériences autochtones passées et présentes. Ses comédies musicales Children of God, Les Filles du Roi, Sedna et Starwalker ont reçu de nombreuses distinctions et tourné partout au Canada. Les albums qui en ont été tirés peuvent être achetés et écoutés en ligne. Corey Payette a aussi interprété ses compositions en concert dans le monde entier et a fait ses débuts au Carnegie Hall de New York en 2023. Il a été couronné de nombreux prix pour son écriture, sa mise en scène et ses compositions musicales et a reçu le tout premier prix BC Reconciliation, créé pour honorer les personnes faisant preuve d’un leadership, d’une intégrité, d’un respect et d’un dévouement exceptionnels dans le cadre du processus de réconciliation avec les peuples autochtones en Colombie-Britannique. Corey Payette entretient des liens de longue date avec le CNA, ayant été étudiant au programme de spécialisation en arts de l’école secondaire Canterbury à Ottawa et s’étant produit sur la scène de la Quatrième Salle à l’âge de 16 ans. Il a également été artiste en résidence pour le Théâtre anglais du CNA, où il a mis en scène Moonlodge (2016) et Children of God (2017), et artiste associé du Cycle autochtone, initiative qui a mené à la création du Théâtre autochtone du CNA.
Nommée Révélation Radio-Canada en musique classique pour la saison 2023-2024, Elisabeth St-Gelais a obtenu une maîtrise en musique spécialisée en interprétation opéra et chant de l’École de musique Schulich de l’Université McGill en avril 2023. Innue de la communauté de Pessamit, elle accorde une grande importance à la transmission de sa culture à travers son rôle d’artiste. Elisabeth St-Gelais a été la grande gagnante du prestigieux prix de chant Wirth de l’Université McGill en mars 2022 et du Grand prix chez les 19 à 30 ans au Concours de musique du Canada Canimex en juin 2022. La même année, elle est nommée dans la prestigieuse liste #CBC30under30 où elle se démarque comme artiste lyrique autochtone en vue sous la barre des 30 ans. Elle remporte le premier prix dans la catégorie 26 à 30 ans au Festival Classival en avril 2023. Le 11 juin de cette même année, elle remporte le Prix d’Europe au Conservatoire de musique de Montréal et est la gagnante du premier prix et du choix du public au concours annuel de la Compagnie d’opéra canadienne, Centre Stage édition 2023. En novembre 2023, dans le cadre du concours Laffont du Metropolitan Opera, elle se classe en première place dans l’Ouest canadien et obtient un prix d’encouragement dans le championnat régional du Nord-ouest. Également engagée dans sa communauté musicale montréalaise, la soprano siège au conseil d’administration du Conseil québécois de la musique depuis avril 2023. Elle accumule les prestations partout au Canada, invitée par la Compagnie d’opéra canadienne, l’Orchestre de l’Agora et l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal, I Musici, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre symphonique de la Côte-Nord, l’Orchestre classique de Montréal, le Festival de musique d’été de Toronto, Cecilia Concerts, le Festival d’opéra de Québec et plus encore. Elisabeth St-Gelais est une artiste autochtone qui œuvre pour la réconciliation des peuples autochtones du Canada et s’affiche comme fière représentante des Innus de la Côte-Nord, sa nation.
Le Capital Chamber Choir (CCC) est un ensemble d’interprètes de niveau avancé de la région de la capitale nationale qui recrute ses membres sur audition. Le chœur et son directeur artistique, Jamie Loback, s’attachent à présenter au public un éventail diversifié de musique chorale – en particulier des œuvres modernes, canadiennes et locales – en offrant des prestations attrayantes et de haut calibre. Fondé par Sara Brooks en 2009, le chœur s’appuie sur une véritable collaboration, qui met l’accent sur l’importance de la collégialité pour produire un son choral intégré. Le CCC est une organisation dirigée par des bénévoles, dont les membres du conseil d’administration et de ses comités proviennent de l’ensemble lui-même.
Chaque saison, le CCC présente sa propre série de concerts en plus d’entreprendre des projets de collaboration avec d’autres interprètes. Le chœur a collaboré avec des ensembles prestigieux, dont l’Orchestre du Centre national des Arts, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les Elmer Iseler Singers et le Chœur de chambre canadien, et a organisé des classes de maître ou des concerts avec des compositeurs comme John Rutter, Morten Lauridsen, Ola Gjeilo et Ēriks Ešenvalds.
Le CCC a lancé son premier album entièrement canadien, The Delight of Paradise, en avril 2017. L’année suivante, le chœur a donné un concert Spotlight à St. John’s (Terre-Neuve) dans le cadre du Podium Choral Conference & Festival. Le CCC a remporté le deuxième prix dans la catégorie « chœurs d’adultes, voix mixtes » du Concours national pour chœurs amateurs canadiens en 2019, et il a été invité à se produire à Rideau Hall pour les récipiendaires de l’Ordre du Canada.
Bien que la pandémie de COVID-19 ait mis un terme aux concerts en direct en 2020 et 2021, le CCC a profité de cette pause pour produire deux séries d’enregistrements vidéo diffusées sur YouTube. Le chœur est remonté sur scène à l’automne 2021 et n’a cessé depuis d’enchaîner les saisons. Le CCC se réjouit à la perspective de présenter une programmation complète pour la saison 2024-2025, comprenant des œuvres novatrices sur la scène Southam du Centre national des Arts, des explorations sonores avec une connexion locale, un concert reprise, et la célébration de notre 15e anniversaire!
Frédéric Auger conçoit des environnements sonores immersifs et de la musique pour les arts vivants depuis une vingtaine d’années. Il s’intéresse à la création d’une matière sonore vivante, interprétée en direct, et à la mise en espace du son en contexte performatif. Il utilise l’échantillonnage, la reproduction, le traitement dynamique ainsi que les possibilités de spatialisation et de transformation en direct des objets et des corps sonores (voix, instruments ou médiums fixes). Sa pratique se veut intégrée organiquement à la dramaturgie et au processus créatif et expérimental des artistes avec qui il s’associe.
Il est un collaborateur régulier de l’Orchestre d’hommes-orchestres (Joue à Tom Waits, Cabaret brise-jour, Kitchen Chicken), du Bureau de l’APA (Entrez nous sommes ouverts, Les oiseaux mécaniques), du Théâtre Rude Ingénierie (Dreamland), de Système Kangourou (Dérive de nuit, Bermudes (dérive), Fantômes), de la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole (Rose et la machine, J’aime Hydro), de Sibyllines/Brigitte Haentjens (Rome, Sang, Rêve et folie, Parce que la nuit), d’Onishka/Émilie Monnet (This Time Will be Different, Marguerite: le feu), de Marie Brassard (La fureur de ce que je pense, La vie utile). Par le passé, il a eu la chance, en tant que concepteur sonore ou sonorisateur, de s’associer aux créations de François Girard, Robert Lepage, Claude Poissant et Philippe Cyr.
Ian Cusson (né en 1981) est un compositeur canadien de mélodies, d’opéras et de pièces orchestrales. D’origine métisse (communauté métisse de la Baie Georgienne) et canadienne-française, il explore, dans son œuvre, l’expérience autochtone au Canada, en particulier l’histoire du peuple métis, l’union des identités raciales mixtes et la rencontre des cultures occidentales et autochtones.
Il a étudié la composition auprès de Jake Heggie et Samuel Dolin ainsi que le piano sous la houlette de James Anagnoson à l’École Glenn-Gould. Lauréat d’un Prix national d’excellence décerné aux Autochtones, il a obtenu de nombreuses subventions, y compris une bourse des Projets Chalmers de perfectionnement professionnel et plusieurs bourses des conseils des arts du Canada, de l’Ontario et de Toronto.
Ian Cusson a été l’un des deux premiers compositeurs en résidence à l’Orchestre du Centre national des Arts dans le cadre du programme Carrefour (2017-2019). Il a également été compositeur en résidence à la Compagnie d’opéra canadienne (2019-2021). Il a été co-directeur artistique du programme L’opéra au XXIe siècle du Centre Banff et lauréat, en 2021, du Prix Jan V. Matejcek pour la nouvelle musique classique de la SOCAN et d’un Prix Johanna-Metcalf des arts de la scène. Compositeur agréé du Centre de musique canadienne, il est aussi membre de la Ligue canadienne des compositeurs.
Ian Cusson réside à Toronto avec sa femme et leurs quatre enfants.
Mezzo-soprano très demandée et encensée par la critique, membre des Premières Nations Kwagiulth et Stó:lō à l’ascendance anglaise, irlandaise et écossaise, Marion Newman est reconnue comme l’une des chanteuses les plus accomplies du Canada pour ses interprétations d’œuvres allant de Vivaldi à Vivier, de même que pour ses rôles opératiques comme Carmen ou Rosine (Le barbier de Séville). Sélectionnée aux prix Dora pour son premier rôle dans Shanawdithit (Nolan et Burry) avec le Tapestry Opera de Toronto – en première mondiale –, elle « incarne son personnage avec une dignité et un courage imposants », selon Ian Ritchie.
Nouvelle animatrice de l’émission Saturday Afternoon at the Opera de CBC, Marion est aussi éditrice invitée au Chan Centre for the Performing Arts de l’Université de la Colombie-Britannique pour une nouvelle série de concerts présentant des œuvres d’artistes autochtones.
Marion a joué le rôle de Dre Wilson dans la première à l’Opéra de la ville de Vancouver et au Pacific Opera Victoria de Missing (Clements et Current), qui raconte en anglais et en gitxsan l’histoire des femmes autochtones disparues et assassinées du Canada, de même que le rôle de Tsianina Redfeather dans le drame musical de Jani Lauzon, I Call Myself Princess, au Globe Theatre de Regina.
Sur la scène nord-américaine, Marion s’est produite avec le Symphony Nova Scotia, l’Orchestre du Centre national des Arts, le quatuor à cordes Emily Carr, la société de musique nouvelle Continuum, le chœur du Elora Festival, le chœur Elmer Iseler, l’Orchestre baroque de Portland et le Chœur St-Laurent de Montréal.
Temps forts de sa saison : le Requiem de Mozart, une coproduction de la Compagnie d’opéra canadienne et de Against the Grain Theatre; l’atelier en direct du projet « Echoes », avec le Gryphon Trio; et la version pour quatuor à cordes de Five Orchestral Songs on Poems of Marilyn Dumont (Cusson), avec le New Orford String Quartet Concert, pour les Cecilia Concerts de Halifax.
En 2022, Marion fera sa première à l’Opéra d’Anchorage pour le rôle de Dre Wilson, dans une nouvelle production de Missing. Elle créera également le rôle de Dawn avec l’Opéra national du pays de Galles pour la première à venir de Migrations, une série d’histoires écrites par cinq personnes à partir de leur propre expérience de la migration ou du travail auprès des réfugiés.
Plus récemment, Marion a présenté What is Classical Indigenous Music?, dans lequel elle s’est également produite avec les Confluence Concerts de Toronto. Elle a aussi travaillé pour la première fois avec l’Orchestre symphonique de Rhode Island pour le Messie de Haendel.
En parallèle de sa carrière bien remplie d’interprète, Marion a cofondé l’Opéra Amplified et a travaillé dans de nombreux domaines des arts du spectacle comme éditrice, administratrice des arts, conférencière et enseignante. Elle est aussi conseillère dramaturgique pour Namwayut/Nous ne faisons qu’un, un nouvel opéra en création avec des artistes autochtones, noirs et de couleur et l’Opéra de Calgary.
Marion a interprété beaucoup d’œuvres qui font écho à son identité autochtone, comme Ancestral Voices (Tovey) avec l’Orchestre symphonique de Vancouver, Nuyamł-ił Kulhulmx (« Chanter la Terre », de Höstman) avec l’Orchestre symphonique de Victoria et Five Orchestral Songs on Poems of Marilyn Dumont avec l’Orchestre symphonique de Regina.
Mani Soleymanlou est sorti de l’École nationale de théâtre du Canada en 2008. Celui qui a vécu à Téhéran, Paris, Toronto, Ottawa et Montréal joue alors au théâtre sous la direction de metteurs en scène comme Alice Ronfard (Les pieds des anges), Brigitte Haentjens (L’opéra de quat’sous), Claude Poissant (Rouge gueule, The Dragonfly of Chicoutimi), Serge Denoncourt (Projet Andromaque, Les trois mousquetaires), Olivier Kemeid (Furieux et désespérés), Denis Bernard (Ce moment-là) et Eric Jean (Variations sur un temps).
Mais c’est surtout à la tête d’Orange Noyée, compagnie qu’il fonde en 2011, qu’il expose sa démarche singulière, interrogeant l’identité communautaire (Un, Deux, Trois) aussi bien que les interactions sociales (Ils étaient quatre, Cinq à sept, 8). Une démarche qu’il a poursuivi plus récemment dans Neuf [titre provisoire] puis Zéro présenté l’automne dernier à Montréal et Ottawa, mais également à travers différentes collaborations artistiques au fil du temps : Lapin blanc, Lapin rouge, Les Lettres arabes II et À te regarder, ils s’habitueront. Mani Soleymanlou a fait partie de l’imposante équipe du Wild West Show de Gabriel Dumont, créé au CNA en octobre 2017, à titre de metteur en scène et codirecteur artistique.
Mani Soleymanlou assume la direction artistique du Théâtre français du CNA depuis le 1er septembre 2021.
Autrice et actrice
Christine Beaulieu
Conception sonore et sonorisation
Frédéric Auger
Direction artistique et regard extérieur
Mani Soleymanlou
Programmation musicale
Ian Cusson, Marion Newman
Direction de production
Catherine La Frenière
Direction artistique
Geneviève Lizotte
Traduction anglaise
Sophie Lupien
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Jeremy Mastrangelo
Marjolaine Lambert
Jeffrey Dyrda
Carissa Klopoushak
*Renée London
*Oleg Chelpanov
Seconds violons
Emily Kruspe (solo)
Emily Westell
Frédéric Moisan
Leah Roseman
Jessy Kim
Mark Friedman
Edvard Skerjanc
Karoly Sziladi
**Winston Webber
*Andrea Armijo Fortin
*Marc Djokic
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
David Thies-Thompson
Paul Casey
**Tovin Allers
*Adriana Arcila Tascón
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
*Karen Kang
Contrebasses
Sam Loeck (solo)
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
**Marjolaine Fournier
*Paul Mach
Flûtes
Joanna G’froerer (solo)
Stephanie Morin
*Christian Paquette
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
*Nicholas Hartman (solo invité)
Julie Fauteux (solo associée)
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
*Olivier Brisson
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
Trombones
*Harry Gonzalez (solo invité)
*Nate Fanning
Trombone basse
Zachary Bond
Tubas
Chris Lee (solo)
Timbales
*Charles Lampert (solo invité)
Percussions
Jonathan Wade
Andrew Johnson
*Andrew Harris
Harpe
*Angela Schwarzkopf (solo invitée)
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Cheffe du personnel
Meiko Lydall
Cheffe adjointe du personnel
Ruth Rodriguez Rivera
Coordonnatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
Régisseuse
Tobi Hunt McCoy
* Instrumentistes surnuméraires
** En congé
Directeur artistique
Jamie Loback
Spécialiste de la voix et répétitrice
Sonya Sweeney
Lily Polowin
Emma Bider
Erin Joyce
Katarina Michalyshyn
Cait Hurcomb
Jennifer Berntson
Nicola Oddy
Jocelyn Veevers
Julie Le Gal
Tammy Shaw
Amy Desrosiers
Jessica McClay
Katy Quinn
Aidan Shenkman
Alison Hamer
Kelly Symons
Chris Libuit
Jamie H. Bell
Andrew Fitzgerald
Cameron Aitken
Caleb McCarroll-Butler
James Seyler
Spencer Cripps
Sam Paquette
Alan Rempel
Reid Earnshaw
Madox Terrell
Ary Williams
Alex Zabloski
Christopher Mallory
Timothy Mott
La Fondation du Centre national des Arts remercie le Groupe Mark Motors, voiture officielle de l’Orchestre du CNA, et Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre