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Dernière mise à jour: 12 septembre 2024
Il me semble que dans ma vingtaine, tout était possible.
J’avais un seul devoir : rêver de la suite.
Rêver le monde à venir sans trop me demander « comment » ou « est-ce que ça va être possible? ».
Naïf, peut-être, mais il me semble que c’était le cas pour mes ami·e·s et moi.
L’horizon était dégagé, les possibles… possibles.
La fin du monde n’était pas imminente.
Les pandémies appartenaient au cinéma.
L’amour se manifestait par des tsunamis de papillons déchaînés.
Nous vivions dans des appartements que nos travails à temps partiel pouvaient payer.
Ça nous semblait facile.
Un seul et unique devoir : rêver.
C’est dans cette optique que le Collectif est né.
Ce projet s’est pointé le nez un matin en pleine pandémie, jusqu’ici une situation fictionnelle que le cinéma de ma jeunesse se chargeait de raconter.
Le Collectif s’est manifesté alors qu’une discussion avec des finissant·e·s en théâtre m’a troublé.
« Pas d’horizon », qu’iels m’ont fait comprendre.
Cette « impossibilité de rêver », « de se projeter », m’a ému.
Alors je me suis dit : allons-y, offrons un horizon, un point de chute.
Risquons et offrons à cette génération une bouffée d’air, une possibilité, un premier rendez-vous, en espérant que leur chemin soit bondé de possibilités.
J’ai oublié de dire que ma vingtaine était également ponctuée de rencontres marquantes.
Des hommes et des femmes qui m’ont outillé pour mieux sculpter mes rêves.
Claude Poissant fut l’une de ces personnes.
Alors quand est venu le temps de choisir un guide pour cette distribution de jeunes interprètes, son nom s’est manifesté comme une évidence.
Un énorme merci à Claude Poissant d’être là à leur côté.
Un énorme merci au Théâtre du Rideau Vert d’avoir accepté de plonger avec nous.
La pièce a été créée à Montréal le 27 août 2024 au Théâtre du Rideau Vert.
Positif.
Depuis le premier laboratoire en novembre 2023, ce projet nous réjouit. Il s’empare de nos réflexions pour rythmer nos échanges, trouver dissemblances et ressemblances entre nos certitudes limpides et ces doutes soudains qui nous happent, tentant d’illuminer un peu de ce qui reste en l’humain d’insaisissable.
Faire le bien, en une vingtaine de tableaux, cible les maladresses et parfois les stratégies de notre besoin d’amour. Entre la volonté de plaire et celle de changer, la ligne est parfois ténue. L’empathie, la bonté et la bienveillance peuvent parfois se déguiser en mission et laisser lentement poindre la formule, les malaises. Jusqu’à faire triompher le ridicule.
C’est Mani Soleymanlou qui m’a lancé la proposition, il y a quinze mois : « Tu réunis des finissant·e·s de 2023, toutes écoles professionnelles confondues. Tu fais ce que tu veux. Tu as un budget, un court échéancier, c’est le Rideau Vert et le Théâtre français du Centre national des Arts qui produisent et présentent. Voilà. Qu’est-ce qu’un tel projet allume en toi? ».
…
Bien sûr, j’accepte.
Trois semaines plus tard, je propose un sujet, une piste d’écriture qui m’était apparue dès les premiers instants, un spectacle encore libre de forme. Puis, je convie une autrice et un auteur, une équipe précise de ces jeunes interprètes – elles et ils sont huit – à qui je greffe une comédienne d’une autre génération. Je me dis, légèrement Présomptueux : dès que j’aurai un premier jet des textes, nous ferons tous ensemble un laboratoire à Ottawa. Toute la gang.
Les deux institutions sourient à mes envies.
Et les sourires sincères, ça aide à tous les dialogues.
Alors je me lance : après avoir rencontré Gabrielle Chapdelaine et François Archambault, que je mets en adéquation pour leur écriture directe, sociale et sans pitié, je réunis acteurs et actrices. Je les nomme ici pour que vous les connaissiez : Xavier Bergeron, Anaelle Boily Talbot, Mehdi Boumalki, Simon Champagne, Christophe Levac, Elizabeth Mageren, Charlotte Richer et Léa Roy. Je leur présente Eve Landry – on aime toujours travailler avec Eve Landry.
Les premières scènes surgissent, elles ont pour titres : « Premier baiser », « Parole Impeccable », « Superallié », « Faire le bien », « Faire encore mieux ». L’équipe de conception s’anime. Faire encore mieux, c’est ce qu’on se répète tous les jours.
Merci à Denise Filiatrault, à Mani Soleymanlou et à leurs sensibles équipes de nous permettre de Faire le bien, de rappeler que le théâtre place toujours en tête le relief et la force du collectif, tentant d’éviter toute forme toxique d’individualisme.
Merci à Alexandra Sutto qui nous assiste en tout. Merci aux attentives conceptions de Leticia Hamaoui, Marc Senécal, Olivier Landreville, Jérôme Minière, Félix Plante et Suzanne Trépanier.
Compassion, délicatesse, présence, humour et tutti quanti, toutes ces choses qui de tout temps devraient être notre base commune, sont ici les astres pointés. Cher public, je souhaite que ces astres vous guident.
Et, parole de positif, vous ne manquerez pas d’étoiles avec nous.
Julien Morissette s’est entretenu avec Claude Poissant et les neuf interprètes du Collectif 2024. Nous vous invitons à écouter ce balado qui retrace la genèse du projet et les étapes de création du spectacle Faire le bien. Vous en apprendrez aussi davantage sur la personnalité de chacun·e des membres du Collectif.
Trois femmes sont réunies. Elles ont des boîtes à lunch. Émilie a déjà commencé à manger sa salade de pâtes.
SANDRA. Huit.
ÉMILIE, interloquée. … Huit?
VICKY. C’est le nombre de fois que t’as dit « je m’excuse » aujourd’hui.
ÉMILIE. Hein?
SANDRA. Une fois dans l’escalier quand Nancy des RH t’a bousculée pis que t’as échappé ta pile de photocopies, une autre fois juste après quand tu ramassais pis que Jean-Luc t’a enjambée sans trop se soucier du fait que son entrejambe était directement étampé dans ta face, deux autres fois quand tu parlais au téléphone avec ton chum /
ÉMILIE, l’interrompt. J’y parlais aux toilettes, comment vous avez faite /
VICKY, l’interrompt. C’est une intervention. Faut que t’arrêtes de t’excuser. C’est pour ça qu’on t’a invitée à dîner.
ÉMILIE. Je pensais que c’était parce que vous vouliez dîner avec moi au soleil.
VICKY. On s’en crisse, du soleil!
SANDRA. Quand une femme s’excuse pour rien, ça fait paraître mal toutes les autres femmes.
ÉMILIE. Déso… (S’interrompt. Vicky la regarde, menaçante.) Non. Rien.
SANDRA. Trente-six pour cent.
ÉMILIE. Hein?
VICKY. C’est le pourcentage de femmes dans la compagnie. On peut pas se permettre d’avoir un maillon faible.
ÉMILIE, heurtée. Ben là…
VICKY. Faut que tu t’endurcisses.
SANDRA. Quarante-trois.
ÉMILIE. Quarante-trois, quoi, quarante-trois?
VICKY. Le nombre de fois que t’as souri aujourd’hui.
ÉMILIE. Ok… pis, c’est mal? (Sandra et Vicky échangent un regard exaspéré.) Mais… j’aime ça, sourire.
VICKY, dure. Plus tu souris, plus on a l’air d’une gang de connes, ok?
ÉMILIE, déglutit. Ok.
SANDRA. La personne qui reçoit ton sourire se dit : « Hostie d’épaisse faible qui voit le meilleur en l’humain alors qu’on sait tous qu’on est juste une gang d’opportunistes qui attendent de s’entredévorer pour la prochaine promotion. »
ÉMILIE. Je me dis pas ça, moi, quand quelqu’un me sou /
VICKY, l’interrompt. Ben faudrait peut-être que tu commences à te dire ça, justement.
La pièce Faire le bien, de François Archambault et Gabrielle Chapdelaine, est publiée chez Leméac Éditeur dans la collection « Théâtre » (2024).
Diplômé de l’École nationale de théâtre en 1993, il voit sa pièce de finissant Cul sec montée à l’ESPACE GO en 1995. Ce portrait d’une jeunesse désabusée est suivi de Si la tendance se maintient, brûlot écrit, mis en scène et joué pendant la campagne référendaire de 1995. Il enchaîne avec Les gagnants, en 1996. Par la suite, François Archambault reçoit en 1998, avec 15 secondes, le prix du Gouverneur général du Canada ; l’équipe de création, construite autour du comédien Dave Richer, atteint de paralysie cérébrale, est quant à elle récompensée par le Masque de la révélation.
En 2003, La société des loisirs, pour laquelle François Archambault remporte le Masque du meilleur texte original, est créée à La Licorne et récolte le Betty Mitchell Award pour le meilleur nouveau texte canadien ; elle sera montée à Paris en 2015 pour une centaine de représentations suivies d’une tournée. Dès sa création en janvier 2014, sa pièce Tu te souviendras de moi connaît un immense succès et sera présentée à guichets fermés à la Licorne, puis à travers le pays pour un total de 157 représentations ; valant à son auteur le prix Michel-Tremblay, elle fut produite au Canada anglais, aux États-Unis, en Belgique, en France et en Suisse. À l’été 2018, il propose Quelque chose comme une grande famille, écrite spécialement pour célébrer les vingt ans du Petit Théâtre du Nord. Auteur en résidence chez Duceppe de 2018 à 2020, sa pièce Pétrole est la première œuvre créée dans le cadre des résidences d’écriture de la compagnie.
Autrice dramatique, scénariste, traductrice, diplômée en 2017 du programme d’Écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada, Gabrielle Chapdelaine a participé à plusieurs projets théâtraux au Québec, en Martinique, en France et en Allemagne. Sa pièce Une journée lui a valu de remporter le prix Gratien-Gélinas en 2018, et est aujourd’hui traduite en anglais et en allemand ; elle a été créée aux États-Unis en 2020, puis à Carleton-sur-Mer et au Théâtre de Quat’Sous en 2022. Sa pièce Le faiseur a été créée au Théâtre Denise-Pelletier en janvier 2023, dans une mise en scène d’Alice Ronfard. Elle traduit également des pièces de théâtre de l’anglais au français. En télévision, elle a collaboré à l’adaptation québécoise de la série française Dix pour cent en plus de participer à l’écriture des séries Les invisibles et Nous.
Metteur en scène, auteur et comédien, Claude Poissant est directeur artistique du Théâtre Denise-Pelletier depuis le printemps 2014. Auparavant, il assurait la codirection artistique avec Patrice Dubois depuis 2006 du Théâtre PÀP qu’il a cofondé 25 ans auparavant. Il a signé la mise en scène de très nombreuses créations de textes québécois, dont celles de Geneviève Billette, Louise Bombardier, Jasmine Dubé, Hélène Pedneault, Jonathan Harnois, Louis-Dominique Lavigne, François Létourneau, David Paquet, sans omettre La nuit du 4 au 5 de Rachel Graton, Cinq visages pour Camille Brunelle de Guillaume Corbeil, Tom à la ferme de Michel Marc Bouchard, L’origine de mes espèces de Michel Rivard, cinq œuvres de Larry Tremblay (dont Le ventriloque et L’orangeraie), trois pièces de Fanny Britt (dont Bienveillance et Hurlevents) et deux d’Étienne Lepage (Rouge Gueule et Le ravissement). Il a mis en scène de nombreux textes contemporains, dont Le traitement de Martin Crimp et Tristesse animal noir de Anja Hilling. Il a de plus relu le répertoire, français entre autres, en mettant en scène Victor Hugo, Marivaux, Musset, Molière, mais aussi Brecht, Calderon de La Barca, Knut Hamsun, Pirandello, Michel Tremblay, Tennessee Williams et Frank Wedekind. Parmi les textes qu’il a écrit et mis en scène, citons Passer la nuit, Si tu meurs je te tue, Les enfants d’Irène et La métamorphose d’après Kafka.
Xavier Bergeron est un acteur et un créateur fasciné par l’expressivité du corps. C’est son éternelle passion pour le sport qui l’a mené à s’intéresser au jeu et à des théâtralités corporelles. Pendant ses études au Conservatoire d’art dramatique de Montréal (2023), il a découvert, dans ses cours de jeu masqué, de mouvement et d’improvisation, des formes théâtrales qui l’ont enivré et qui ont confirmé son intérêt pour une poésie corporelle. Lors sa dernière année de formation, il a notamment travaillé avec Jean-Simon Traversy, David Paquet, Véronique Côté et Mathieu Quesnel.
À l’été 2023, Xavier a fait partie de la distribution de la pièce Les malheurs de Sophie du Théâtre de La Roulotte dans une mise en scène de Justin Laramée. Au printemps 2024, il a foulé les planches de Duceppe dans Royal de Jean-Philippe Baril-Guérard, œuvre mise en scène par Jean-Simon Traversy et Virginie Brunelle.
Anaelle Boily Talbot est fraîchement diplômée de l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx en interprétation théâtrale. Au cours de sa formation, elle a, entre autres, travaillé avec Violette Chauveau, Sébastien Gauthier, Hélène Mercier, Marilyn Perreault, Étienne Pilon et Alain Zouvi. Anaelle est également détentrice d’un baccalauréat en communication (stratégies de production culturelle et médiatique) de l’UQAM. Elle s’intéresse aux rouages de l’art vivant, de l’idéation à l’interprétation, en passant par l’écriture et la mise en scène. En 2024, à la télévision, on pourra la voir dans la deuxième saison de la série Nuit blanche (Pixcom, 2023). Reconnue pour son énergie sans borne, elle compte mettre à profit sa créativité́ rassembleuse dans Faire le bien, sa première expérience théâtrale professionnelle.
Mehdi Boumalki a débuté sa carrière de comédien au Maroc après avoir obtenu son diplôme du Conservatoire de Casablanca. Sa passion pour le théâtre l’a rapidement conduit à fonder une troupe avec ses camarades de classe, troupe qui a créé plusieurs pièces engagées, abordant des sujets politiques et sociaux brûlants tels que les injustices persistantes envers les femmes dans la société marocaine. Mehdi souhaite que son engagement artistique soit un vecteur de sensibilisation et de lutte contre ces injustices, comme en témoigne son travail avec la troupe Kabareh Chikhate, où onze comédiens masculins se sont déguisés en femmes pour chanter en mémoire de ces femmes d’antan appelées chikhates, femmes qui se sont battues pour une parole libre même si elles sont mal perçues aujourd’hui.
Parmi ses projets notables, mentionnons, en France, Roméo et Juliette mis en scène par Anne-Laure Liégeois, ainsi qu’une adaptation de Galilée de Bertolt Brecht, production mise en scène par Frédéric Maragnani. Ces expériences lui ont permis de développer sa palette d’expressions artistiques en explorant des univers variés et en interrogeant le monde qui l’entoure.
En 2020, Mehdi a opéré un changement majeur dans sa carrière en s’installant à Montréal, où il a entrepris une formation à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. Cette nouvelle étape de sa vie professionnelle lui a permis d’épouser de nouvelles approches artistiques. Il souhaite désormais mettre en pratique ses apprentissages en participant à des projets diversifiés tout en continuant à s’impliquer dans des initiatives artistiques qui dénoncent les injustices, que ce soit à travers le théâtre ou d’autres moyens artistiques.
Simon Champagne a obtenu un diplôme de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe (2023) avec une bourse d’excellence. Dès sa sortie de l’école, il s’est lancé dans le théâtre et l’animation de rue pour le festival Juste pour rire et pour Fantômes Montréal. Ayant également suivi des études en musique, Simon joue du violoncelle et du piano depuis plus d’une quinzaine d’années lors de concerts et, plus récemment, en touchant à l’improvisation musicale avec la compagnie de théâtre d’improvisation Le Syndrome. Curieux de nature, il participe autant à des lectures publiques qu’à des courts métrages, de même qu’à des productions théâtrales jeune public. Son expérience au sein de la Nouvelle ligue d’improvisation et sa formation en enseignement de l’art dramatique lui permettent également d’offrir des ateliers d’improvisation en milieu scolaire. Suivant sa participation au Collectif 2024, Simon souhaite continuer de développer sa polyvalence comme interprète tout en cultivant son intérêt profond pour le théâtre de création.
Eve Landry a débuté sa carrière principalement au théâtre en s’entourant de metteurs en scène et artistes talentueux tels que Benoît Vermeulen, Olivier Choinière, Marc Beaupré, René-Richard Cyr et Christian Lapointe. Elle a aussi été dirigée par Sylvain Bélanger dans le magnifique J’accuse d’Annick Lefebvre, était sur la scène d’Espace Libre dans la pièce Bébés et sur celle du TNM dans Prélude à La nuit des rois.
Eve s’est fait remarquer du grand public grâce à son rôle de Jeanne Biron dans Unité 9. Les plus petit·e·s la connaissent plutôt sous les apparences de Liliwatt, la sorcière qu’elle interprétait dans Salmigondis. Elle a ensuite performé dans les séries M’entends-tu ?, Épidémie, Doute raisonnable et District 31, en plus de devenir la procureure de la couronne Gabrielle Laflamme dans la nouvelle série À cœur battant. Au cinéma, elle a fait une apparition dans Dédé à travers les brumes de Jean-Philippe Duval. Elle était également de la distribution du film Il pleuvait des oiseaux de Louise Archambault et sera de celle de Bungalow de Lawrence Côté-Collins.
En 2022, c’est en tant qu’animatrice qu’on a pu la découvrir dans la série documentaire Quelles familles ! sur Unis TV. Elle était également sur les planches du TNM et du Trident dans la pièce Un ennemi du peuple mise en scène par Édith Patenaude. En 2023 elle a joué dans corde. raide d’Alexia Bürger à Espace GO.
Le public québécois découvre Christophe Levac au petit écran dans la série L’échappée (2016-2018), puis dans Les invisibles (2019) – adaptation québécoise de la série française Dix pour cent réalisée par Alexis Durant-Brault. Il a également œuvré sur différents longs métrages, dont Jeune Juliette (2019) d’Anne Émond.
Entre-temps, il a soumis un projet de long métrage à Téléfilm Canada, et est devenu l’un des plus jeunes récipiendaires du programme « Talents en vue ». Grâce à ce soutien, il a scénarisé et réalisé le long métrage La marina (2020) en tandem avec le comédien Étienne Galloy ; le film est actuellement disponible sur la plateforme Crave.
En 2023, Christophe a complété sa formation en interprétation à l’École nationale de théâtre du Canada où il aura fait plusieurs rencontres fondatrices, jetant les bases de son identité artistique et de sa passion pour le jeu.
Comédienne polyvalente, Elizabeth Mageren se démarque par sa fougue, son intelligence du texte et son grand plaisir du jeu. En constante recherche, elle travaille rigoureusement en partenariat avec les autres disciplines artistiques afin de participer à la création d’un ensemble cohérent, dans une approche précise et sensible.
Diplômée en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada (2023), on a pu la voir au théâtre dans La déesse des mouches à feu (Alix Dufresne, Patrice Dubois, Geneviève Pettersen, Théâtre de Quat’Sous / Théâtre PÀP, 2018), dans Les malheurs de Sophie (Justin Laramée, Pascale St-Onge, Théâtre La Roulotte, 2023) ainsi que dans Maelström (Annie Ranger, Tamara Nguyen, Théâtre I.N.K. / Théâtre Aux Écuries, 2024).
Charlotte Richer est une artiste multidisciplinaire ayant étudié le jeu pendant plusieurs années. Elle a complété sa formation en pratique théâtrale de l’Université d’Ottawa en 2023, et avant cela a obtenu un diplôme de l’école De La Salle où elle s’est mérité le Prix d’excellence artistique. Elle œuvre parallèlement dans plusieurs milieux et pratiques artistiques à la fois, autant à Ottawa qu’à Montréal. Elle a notamment participé au projet de lancement du festival Actoral à Ottawa, en tant qu’interprète, dans une chorégraphie d’Amélie Duguay. À Montréal, elle a contribué, toujours comme interprète, aux sessions de laboratoires créatifs pour la pièce Fantômes de Système Kangourou (Théâtre Aux Écuries). En 2023 elle a agi comme chargée de communications au sein de la compagnie Création dans la chambre. Charlotte est curieuse et toujours affamée de nouvelles conversations ; son travail se nourrit de recherche sensible et d’endroits de mystère.
Léa Roy est une comédienne montréalaise dont la passion pour le jeu sous toutes ses formes remonte déjà à plus de dix ans. Enfant, elle a fait sa place dans le métier en tant que doubleuse, puis ses jeunes débuts à la télévision québécoise dans, notamment, la série jeunesse Tactik ainsi que dans 19-2 de Podz. Plus récemment, elle a pris part, comme tête d’affiche, à la série L’académie de l’autrice Sarah-Maude Beauchesne, en plus d’interpréter le rôle de Rosie dans la deuxième saison série dramatique L’empereur. Elle a également touché au cinéma d’auteur avec les films Speak Love etSoumissions d’Emmanuel Tardif, et Wolfe de Francis Bordeleau, où chaque fois elle a interprété des rôles principaux. Enfin, après avoir complété ses études au Conservatoire d’art dramatique de Montréal (2023), Léa aura fait ses débuts sur scène non seulement dans Faire le bien du Collectif 2024, mais aussi au sein d’un groupe d’artistes qu’elle admire en se joignant à l’équipe de la pièce Deux femmes en or, mise en scène par Philippe Lambert, qui sera en tournée québécoise à la fin de l’année 2024.
Texte
François Archambault et Gabrielle Chapdelaine
Mise en scène
Claude Poissant
Avec
le Collectif 2024 (Xavier Bergeron, Anaelle Boily Talbot, Mehdi Boumalki, Simon Champagne, Eve Landry, Christophe Levac, Elizabeth Mageren, Charlotte Richer et Léa Roy)
Assistance à la mise en scène et régie
Alexandra Sutto
Scénographie
Olivier Landreville
Lumière
Leticia Hamaoui
Assistance à la lumière
Manon Pocq-Saint-Joan
Musique
Jérôme Minière
Costumes
Marc Senécal
Assistance aux costumes
Rosemarie Levasseur
Accessoires
Félix Plante
Maquillages et coiffures
Suzanne Trépanier
Coupes de cheveux
Sarah Tremblay
Direction de production
Guy Côté
Direction technique (Théâtre du Rideau Vert)
Alexandre Michaud
Direction technique lors du passage au CNA
Romane Bocquet
Construction du décor
Productions Yves Nicol
Production
Théâtre du Rideau Vert
Coproduction
Théâtre français du CNA
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre