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L’auteure-compositrice-interprète Amanda Rheaume donne une voix en chanson à l’ancêtre de l’aînée Annie Smith St. Georges : elle nous parle d’un monde ancien avec sa riche culture, là où se trouve aujourd’hui l’édifice du Centre du Parlement, et d’un avenir prometteur de traditions poursuivies.
Dans cette création, c’est comme si un ancêtre d’Annie lui chantait une chanson, chantait pour chacune et chacun de nous.
Tandis que je composais cette chanson, je suis allée sur la Colline du Parlement. Je me suis tenue près de la Flamme du centenaire, et j’ai imaginé ce à quoi ce territoire pouvait ressembler avant l’arrivée des colonisateurs. Annie évoque des enfants riant et jouant, des wigwams, des personnes échangeant dans une langue autochtone.
Cette chanson rappelle également que les édifices du Parlement ont été érigés sur le territoire non cédé des Algonquins. Bien des Autochtones, ici, au « Canada » ont des sentiments mitigés quant à l’édifice du Centre. À mes yeux, si Annie se sent si à l’aise, chez elle, à cet endroit, c’est parce que ses ancêtres ont jadis vécu sur ce territoire et sont toujours là. Je voulais qu’on reçoive cette chanson comme un chaleureux câlin, comme lorsque votre Kokomis (grand-maman) vous enlace. J’imagine Annie à l’édifice du Centre, au Parlement, avec des générations de grand-mères plaçant leurs bras autour d’elle.
Amanda Rheaume et Annie Smith St. Georges
Interprété d’après un souvenir d’Anne Smith St. Georges
Crédits supplémentaires :
Brit Johnston, liaison avec les artistes
Howard Adler, vidéographie
Jaime Morse, consultation (Ottawa)
Heather Cant, consultation (Cités autochtones)